Alphabétisation et formation professionnelle : les membres du comité technique et pédagogique en formation
La Direction de l’alphabétisation et des langues nationales (Dapln) sous la coupole du ministère de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et Professionnelle a initié un atelier de formation à l’intention des membres du comité technique et pédagogique du projet ‘’alphabétisation, formation professionnelle et numérique’’. Ceci avec l’appui du programme de développement des capacités pour l’éducation (CapED) de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la science et la Culture (Unesco).
La formation qui a démarré le 26 janvier à Link Hôtel à Lokossa dans le département du Mono, réunit des directeurs d’écoles, des cadres des ministères de l’Éducation et des structures intervenant dans l’alphabétisation au Bénin.
Selon les explications de Charles Maximin Codjia, directeur de l’alphabétisation et des langues nationales (Dapln), le sous-secteur de l’alphabétisation est invité depuis 2016 à jouer un rôle très important au niveau du ministère de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et Professionnelle. « Si l’alphabétisation est partie du ministère de la Culture pour atterrir au ministère de l’Enseignement secondaire, c’est parce qu’on s’est rendu compte qu’il faut lier l’alphabétisation et la formation professionnelle. Puisque ceux qui sont impactés sont pour la plupart des gens qui sont allés peu ou pas à l’école », a-t-il fait savoir.
En liant l’alphabétisation à la formation professionnelle, il faut nécessairement des textes. Des études ont alors révélé qu’il faut mettre en place une synergie alphabétisation, formation professionnelle et numérique. Le CaPED Unesco a trouvé ce projet pertinent et a décidé d’accompagner le ministère de l’Enseignement secondaire à travers la direction de l’alphabétisation et des langues nationales. « Ils nous ont fait venir un expert qui nous a présenté les expériences du Sénégal, du Togo qui pourraient nous inspirer dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet », a poursuivi Charles Maximin Codjia.
Il précise que le référentiel a été déjà rédigé avec l’aide du CaPED et il faut mettre en place des textes législatifs qui permettront d’avoir des instances décisionnelles. Mais il faut forcément qu’il y ait un support politique et institutionnel. Au-delà, il faut que les directeurs et les autres acteurs de l’éducation soient mis à contribution. Parce qu’après la mise en œuvre, le comité technique et pédagogique se chargera de la mise en application du projet sur le terrain. « Les acteurs qui sont conviés aujourd’hui font partie des potentiels membres du comité technique et pédagogique de ce projet. Il est donc important de travailler ensemble avec eux, afin de revisiter les actes à prendre et partager avec eux, le degré que nous avons atteint depuis le début de cette initiative », a laissé entendre Mohamed Madougou, coordonnateur du programme CaPED au Bénin.