???? Faux dans une affaire domaniale à Zè: Une ancienne ministre de Yayi est mal barrée

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(Son complice, conseiller municipal de Cotonou bientôt devant la justice)

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La terre, la terre et encore la terre ! Tout porte à croire qu’après le pouvoir politique, la plupart des acteurs publics sont en quête d’un  »pouvoir foncier ». Tout comme si à leur mort, ils emporteront dans l’au-delà toutes les parcelles qu’ils auront réussi à avoir ici-bas. Si ce n’est pas un crime de chercher à posséder des biens matériels, l’obsession de les avoir coûte que coûte y compris en faisait du faux et déposséder illégalement autrui est un péché. C’est dans ce dernier registre que s’inscrivent une ancienne ministre de l’ex-président Boni Yayi et un conseiller municipal de Cotonou dans une affaire domaniale à Zè. Nous taisons exprès (juste pour le moment) les noms des deux personnages. Mais les éléments du dossier renseignent qu’ils sont dans du faux et encourent d’énormes risques devant les juridictions. En effet, en 2006, les enfants de feu Hounkpè dans un protocole d’accord qui a été signé à Tangbo ont décidé de vendre une parcelle d’une superficie de 36a 00ca, soit 4 parcelles d’une superficie de 30m× 30 situé à Houézé-Tanmè dans la commune de Zè. La rédaction de votre Journal Le Potentiel a d’ailleurs copie de ce protocole d’accord. Cette transaction a été faite le 2 juin 2006. Selon les documents, la représentante des enfants de la famille, Hounkpè Marie, a pris la somme de 1.200.000F des mains de Nestor Avononmadegbé suivi de l’établissement d’une convention. L’acquéreur a d’ailleurs commencé à exploiter le domaine suite à la transaction foncière. Un an, deux ans et plusieurs années de sont écoulées depuis l’achat de la parcelle. Jouissant de ses droits de propriété, Nestor Avononmadegbé exploitait tranquillement son domaine. Puis des intrus s’invitent sur le domaine. Des années après, une ancienne ministre de Yayi tente de déposséder le vrai acquéreur du domaine. Dans un scénario qui choque la morale, une plaque portant le nom de cette ancienne ministre a été implantée sur le domaine. La plaque de Nestor Avononmadegbé a curieusement été déterrée et introuvable. Nos sources informent que selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un conseiller municipal de Cotonou qui a été la base de cette manœuvre frauduleuse. Confiant, le vrai acquéreur s’en est remis à la justice. Plusieurs convocations ont été envoyées par les juridictions et les mis en cause n’ont pas répondu. La rédaction de votre Journal a aussi copie des convocations adressées aux personnes concernées. L’ancienne ministre de Yayi à la base de cette manœuvre est bien décidée à aller au bout. Nos sources informent que cette ancienne ministre de Yayi et son complice ont engagé une procédure d’obtention de l’Attestation de détention coutumière sur le domaine acquis par Nestor Avononmadegbé. On note sur leurs conventions sur laquelle tout montre qu’elle est douteuse, la signature de l’actuel chef quartier comme témoin. Le présumé vendeur du domaine est décédé. Le chef d’arrondissement qui est aussi décédé est celui qui a certifié l’acte de propriété brandi par cette dame ancienne ministre. Mais tout le monde n’acceptera pas le faux surtout avec la furie de la justice qui frappe fort dans les affaires de mafia foncière. À peine sorti, l’acte est contesté. Selon nos sources, le délégué conteste sa signature apposée sur le document et s’apprête à introduire une plainte devant le procureur. Comment alors, cette ancienne ministre de Yayi et son complice ont-ils réussi à avoir la signature du délégué si ce n’est par les réseaux de fraude de falsification? L’acte brandi par les faussaires date de 2010. À l’époque, la commune de Zè n’utilisait aucun timbre de 350f. Mais curieusement, sur l’acte détenu par cette ancienne ministre, c’est un timbre de 350f qui a été apposé sur la convention de vente. Il s’agit là, d’un probable acte de faux, de trafic et de falsification. Si cette affaire tombe dans les mains de la justice, la dame ancienne ministre et son complice, conseiller municipal de Cotonou auront fort à perdre. Les charges qui seront retenues contre eux seront lourdes de conséquences. De toutes les façons, devant le faux, le droit doit être dit. C’est d’ailleurs pourquoi le commissaire de Adjan qui doit s’occuper de cette affaire devra jouer sur le tableau du professionnalisme afin de faciliter le travail aux tribunaux. Les portes de la prison vont peut-être s’ouvrir pour accueillir cette ancienne ministre, ce conseiller municipal de Cotonou et toutes les autres personnes impliquées dans ce faux prochainement. À suivre…

R. H

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