Cherté de la vie au Bénin : Wadagni explique sur l’ORTB ce qui était incompris

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Nul n’ignore que le Bénin est, à l’instar d’autres pays du monde, confronté à une crise alimentaire depuis plusieurs mois. Le gouvernement n’y reste pas indifférent. Il adopte des mesures de riposte pour y faire face au grand profit des citoyens. Une kyrielle de mesures hautement sociales ont été d’ailleurs prises pour atténuer les difficultés pour les populations.

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Sur la télévision nationale ce dimanche 3 avril 2022, le ministre d’État chargé de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni revient décliner à l’opinion publique, ces mesures prises par le gouvernement. « Lorsque vous prenez la production locale, en plus des facteurs qui impactent les produits importés, plusieurs autres facteurs viennent s’ajouter et expliquent la hausse des produits malgré une production largement au dessus de la demande nationale en prenant le cas du maïs où le Bénin a produit plus de 1,6 millions de tonnes », a-t-il d’abord fait savoir.

« Nous avons les voisins, principalement trois qui viennent puiser dans notre production locale. Prenons le cas du Nigéria : au 31 décembre 2021, le prix du maïs sur le marché Nigérian a augmenté de 15%. Au Bénin, sur la même période c’est 5,9%. Donc, le commerçant du Nigéria quand il arrive sur le marché Béninois, il peut surpayer le maïs parce qu’en se retournant au Nigéria, il peut gagner encore bien plus. Il vient donc et ramasse notre maïs. Prenons le cas du Niger : le Niger ça fait 5 années que du fait du changement climatique la production locale a chuté. Vous prenez les céréales pour 2021- 2022, la production est 40% en deçà de la demande nationale. Donc, le Niger vient au Bénin puiser. Vous prenez le Burkina : du fait de l’insécurité depuis plusieurs mois suivi du terrorisme qui entrainent le déplacement des populations, cela agit sur la production et fait qu’ils viennent sur nos marchés », a-t-il ensuite expliqué avant d’évoquer plus loin que ces facteurs justifient la situation observée sur les produits locaux malgré la bonne campagne. Car, explique-t-il, la demande étant forte.

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Mais tenez ! Le 16 juin 2021, le gouvernement a, rappelle le ministre, pris des mesures pour contrôler et anticiper sur la sortie de nos produits agricoles. Plus loin, l’autorité ministérielle a décliné que l’État subventionne autour de 5 milliards de francs CFA par mois, le coût d’accès à l’essence et au gasoil à la pompe.

À noter qu’il s’agit d’un débat public exclusif organisé par la télévision nationale sur la cherté de la vie et les mesures sociales par le gouvernement pour maîtriser la flambée des prix des produits de grande consommation. Sur le plateau, le ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances ; le président du Groupement des Industries (CCI-Bénin), Mathias Adimou ; le secrétaire général de la COSI-Bénin, Noël Chadaré ; le président de l’Association des consommateurs, Ernest GBAGUIDI et le 1er Vice-président de la CONEB, Mama Taïrou pour décrypter ce sujet d’intérêt général.

À suivre…

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