[URGENT] Harcèlement sexuel au Port Autonome de Cotonou: sexe trop long, un directeur traumatise une femme mariée

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(L’INF de Claudine Prudencio attendu pour envoyer le bourreau devant le juge)

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Après les affaires de fraudes ou soupçon de fraudes sur la chaîne financière (passation de marchés publics), le Port autonome de Cotonou (PAC) revient au-devant de l’actualité avec un autre dossier aussi triste qu’immoral. Il s’agit en effet d’un acte de harcèlement sexuel mettant en jeu un homme (le bourreau) et une femme (la victime). Selon nos sources, l’affaire date de longtemps. Il ne s’agit pas d’un début d’oppression. Le bourreau, cadre haut placé, est l’un des directeurs (nous en taisons pour le moment le nom) dans le circuit administratif au Port autonome de Cotonou. En remontant le temps, nos sources informent que ce directeur avait sous son autorité hiérarchique une femme régulièrement mariée dont l’époux est par ailleurs un responsable d’une structure publique dans le pays. En termes clairs, ce Directeur était le supérieur hiérarchique direct de la femme qu’il finira par harceler. Nos sources expliquent que ce directeur a commencé à faire des avances de façon insistante à sa collaboratrice mariée et qui vit régulièrement sous le toit de son homme. En bonne épouse attachée aux valeurs qui définissent nos sociétés béninoises, la dame a opposé une fin de non-recevoir. Le directeur harceleur a donc essuyé une défaite. Mais comme ce directeur a une libido trop débordante avec des idées perverses dignes d’une obsession pour la femme d’autrui, il n’a pas abdiqué. Selon nos sources, à mesure que la femme repoussait ses avances, le directeur montait d’un cran dans ses viles stratégies de chantage, d’oppression arbitraire et d’abus d’autorité dans l’espoir de faire plier sa collaboratrice. Les sources parlent d’un acte de résistance de la victime auquel le directeur harceleur a opposé un matraquage administratif. N’ayant toujours pas réussi à avoir ce qu’il veut, la victime a reçu une demande d’explication dans une banale affaire suivie d’une mutation dans une autre direction du PAC, ont rapporté nos sources. Les mêmes sources précisent qu’une semaine après la mutation, le directeur harceleur sachant bien que la dame a été mutée a envoyé une correspondance à sa hiérarchie pour annoncer l’abandon de poste. Dans cette correspondance donc, le directeur harceleur veut faire croire que sa collaboratrice qu’il a traumatisée par des actes arbitraires a abandonné son travail. Or, la dame victime de harcèlement sexuel a juste été mutée dans une autre direction. Dans la foulée, nos sources informent qu’une demande d’explication a été envoyée à la dame. Dans sa réponse, la dame victime de harcèlement sexuel de son ex-chef direct a relaté dans les moindres détails et de façon chronologique les faits suivant les périodes avec des éléments clés de tout ce dont elle a été victime. La direction générale du Port Autonome de Cotonou après lecture de la réponse de la victime a, selon nos sources bien introduites, demandé à la dame si elle souhaitait l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre le directeur concerné. Par peur, expliquent nos sources, la dame victime de harcèlement sexuel a répondu par la négation. Depuis ce directeur harceleur roule tranquillement sans être inquiété ni au plan administratif ni au plan pénal. Or, les actes de harcèlement sexuel en milieu professionnel constituent une infraction au titre de la loi N°2021-11 du 20 décembre 2021 portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe, des personnes et de protection de la femme en République du Bénin. Ce dossier est du pain béni pour l’Institut National de la Femme (INF) présidée actuellement par l’honorable Claudine Afiavi Prudencio. Sous sa version actuelle, l’INF peut se constituer partie civile pour descendre au Port autonome de Cotonou, s’autosaisir du dossier et ouvrir une procédure judiciaire contre ce directeur dont le sexe dépasse visiblement les limites du pantalon. Envoyer ce directeur devant un juge très tôt, c’est la seule façon d’aider la dame victime de harcèlement à retrouver la paix du cœur. Le dossier n’est d’ailleurs pas aussi tabou que ça. Le Syndicat et la direction des ressources humaines du PAC sont ampliataires de la réponse de la femme qui relate les faits de harcèlement sexuel. L’INF et les associations de défense des droits de la femme sont attendus pour discipliner ce directeur qui ne sait plus là où poser son sexe.

R. H

1 commentaire
  1. PADONOU dit

    Bonsoir chers lecteurs.
    Dans un pays qui se respecte, il se doit d’appliquer les sanctions qui régissent la loi du N°2021-11 du 20 décembre 2021, à ce Directeur « inconscient » (bourreau). Il ne faudrait en aucun cas caché la face de ce monsieur car il vient de commettre un acte qui le déshonneur.
    La dame en question, doit être forte afin de pouvoir s’exprimer facilement et librement devant le grand public de juristes et autres responsables à divers postes.
    Une femme mariée n’est pas un laisser passer.
    J’encourage avec tout le reste de ma voix, l’Institut National de la Femme que préside son Honorable Madame Claudine Prudencio a géré proprement et dans les moindres détails ce dossier que ce juge indigne et immoral.
    Si rien est fait, ça continuera toujours, du moins ça ne cessera jamais.
    Que Justice soit rendue aux victimes de harcèlement en tout milieu.

    Je vous remercie.

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