Fraude douanière: Le péché de trop du capitaine Kanho  »Capi dougbè »

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60 jours, c’est  la peine maximale dont ils ont écopé pour cet arrêt de rigueur. Un nom résonne plus dans cette affaire de fraude dans laquelle la société Bénin Control Sa, aurait porté plainte. Il s’agit du capitaine des douanes Maxime Kanho, alias  »Capi dougbé ». Aux agents, il est reproché un contournement du système informatique et une minoration de la valeur en douanes qui en principe est fixée par Bénin Control. Plusieurs autres irrégularités liées aux affaires de transit sont aussi évoquées.

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Cité dans ces affaires de fraude et jeté en prison pour 60 jours, le capitaine Maxime Kanho alias  »Capi dougbè » n’est pas à son premier forfait. Il y a seulement quelques mois, ce même capitaine avait été cité dans une affaire d’abus de force sur une citoyenne. On se rappelle, le capitaine Maxime Kanho avait giflé l’une des filles de l’homme d’affaires béninois, Sébastien Ajavon. La victime de cet acte indigne d’un homme de rang avait aussi raconté que son bourreau avait aussi braqué une arme sur elle. Assigné en justice, ce capitaine des douanes qui déshonore sa corporation avait passé quelques jours en prison avec d’être remis en liberté suite au retrait de la plainte sur fond de supplications. Cette information relayée abondamment dans la presse avait suscité une vague d’indignation chez beaucoup de Béninois. Jamais deux sans trois.

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Aujourd’hui, le même capitaine réapparaît dans une affaire de fraude douanière et écope de 60 jours d’arrêt de rigueur. Le code militaire et paramilitaire est clair. Un arrêt de rigueur de 60 jours conduit généralement à une radiation pure et simple du corps. C’est ce même code militaire et paramilitaire qui a frappé certains douaniers impliqués dans des  »magouilles » l’année dernière. Ils avaient été radiés du corps du personnel des douanes après les 60 jours d’arrêt de rigueur prononcé contre eux. Maxime Kanho alias  »Capi dougbé » se retrouve ainsi dans une situation similaire que ces désormais ex-collègues radiés l’année dernière. Avec sa réputation ternie par l’affaire de  »gifle sur la fille d’Ajavon » et son implication cette fois-ci dans une fraude douanière, Maxime Kanho est dans de beaux draps. De toute évidence, les faits de fraudes tels que relatés pour l’heure sont assez graves.

Pour l’honneur de la douane, aucune faveur ne saurait être faite aux présumés fraudeurs mis aux arrêts. Le régime de la rupture a tracé les lignes d’une administration moderne avec des fonctionnaires exemplaires. Retrouver des agents de la douane impliqués dans une affaire de fraude devrait être considéré comme le péché de trop surtout quand on a des  précédents comme un capitaine.

E.A.

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