A cœur ouvert avec Anne-Marie Tognihuidé, candidate aux législatives de 2023 dans la 18e CE : « Le développement à la base me tient à cœur »
Anne-Marie Tognihuidé épouse Zomaï est une femme battante et leader influente dans la 18e circonscription électorale (Lokossa-Bopa-Houéyogbé). Enseignante de profession et très engagée en politique depuis plus d’une dizaine d’année, elle est positionnée suppléante sur la liste des femmes dans sa zone pour les prochaines législatives au Bénin.
*Le Potentiel : Peut-on avoir une idée de votre parcours professionnel ?*
*Anne-Marie Tognihuidé* : Après mon baccalauréat, j’ai commencé le communautariat et j’ai eu la chance d’être reversée en 2008 et je suis dans ma 15e année de service. Je suis directrice à l’Ecole primaire publique de Manonkpon B dans la commune de Houéyogbé. Je militais à la base dans les organisations de femme. En 2006, à l’avènement du régime Yayi, je suis entrée dans le parti FCBE. Après ça, j’ai fait FDU avec l’honorable Dakpè Sossou. Avec la réforme du système partisan, je suis devenue membre fondatrice de l’Union Progressiste (UP) le Renouveau.
*D’où est née cette envie de faire la politique ?*
Quand vous êtes un Homme debout, faites une analyse approfondie de votre personnalité, faites une autocritique de votre vie, évaluez vos potentialités et agissez pour l’accomplissement de vos rêves. J’ai vu en moi cette capacité, ce courage. J’ai donc pensé à m’adonner à la gestion de la communauté. Depuis que j’étais au collège, je pensais à cela et je faisais tout pour occuper des postes de responsabilité. Je savais que je pourrai être utile dans le futur. C’est ce qui a fait que j’ai commencé la politique. De 2006 à 2011, j’ai milité dans des groupes de femmes à Lokossa et après j’ai commencé avec mon parrain politique qu’est l’honorable Dakpè Sossou. J’ai souvent participé aux activités politiques à ses côtés. C’est ce qui a même fait que j’ai été plébiscitée candidate aux élections communales en 2015.
*Quelles sont vos relations avec vos mandants ?*
C’est une relation de fraternité, parce qu’en dépit de tout, c’est eux qui ont fait confiance en leur sœur et elle a pu être positionnée. Je pense bien entretenir cette relation de fraternité, d’entente, d’écoute et de proximité. Je pense jouer ce rôle au sein de mon parti pour les populations, au sein des instances qui me permettront de rendre service à mes mandants.
*Votre projet en tant que candidate aux législatives?*
Un député propose et vote des lois. L’Assemblée nationale par-dessus tout, contrôle les actions du gouvernement. Je ne ferai pas piètre figure dans l’accomplissement de cette mission. Je serai sur le terrain, disponible pour toute activité entrant dans le cadre de l’enracinement de l’hégémonie du parti à la base.
*Un message à l’endroit de vos mandants?*
Le développement à la base me tient à cœur. Je pense faire du social avec les maigres moyens que j’ai et rechercher des partenaires pour m’appuyer. Je pense également à l’autonomisation de la femme, parce que le développement commence par là. Quand nous avons des femmes autonomes, elles seront capables de porter haut le flambeau du Bénin. Je dois être plus proche d’elles pour les aider à renforcer leur militantisme au sein de leurs différentes formations politiques. Ça ne sera pas seulement les femmes. Je serai également aux côtés des hommes. Je serai avec la jeunesse.
Réalisation : L. T