RDC : Vital Kamerhe écope de « 20 ans de travaux forcés »
L’ex-président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, allié et directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo, a été condamné samedi à une peine principale de « 20 ans de travaux forcés » au terme d’un procès anti-corruption sans précédent.
La peine de travaux forcés n’étant pas appliquée en RDC, elle équivaut à une peine de 20 ans de prison ferme. Les juges l’ont aussi condamné à 10 ans d’inéligibilité, qui démarreront après exécution de la peine.
Vital Kamerhe, 61 ans, a été reconnu coupable du « détournement de deniers publics portant sur le montant de 48.831 millions de dollars. »
Ses co-accusés, l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, patron d’Husmal et de Samibo, deux sociétés impliquées dans la construction de logements sociaux pour le programme des 100 jours, et Jeannot Muhima Ndoole, chargé du service import-export à la présidence de la République, absent lors du prononcé du verdict, ont également été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés. Jammal Samih a, comme Vital Kamerhe, écopé de 20 ans de prison et Jeannot Muhima Ndoole à 2 ans.