Arrestation arbitraire de deux clercs d’huissiers dans l’exercice de leurs fonctions à Toffo: le commissaire de Houegbo, Maxime Todoukpo visé par une plainte

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Depuis le 22 juin 2022, Maxime Todoukpo, commissaire chargé du commissariat de l’arrondissement de Houègbo, commune de Toffo dans le département de l’Atlantique, est visé par une plainte au pénal. Avec un soit transmis au Procureur d’Allada par les soins du procureur général près la Cour d’appel de Cotonou ST 1930 PG-CA/ Cot au PR- Allada, deux Clercs d’huissiers de justice victimes d’une arrestation arbitraire sur le site de la CAR d’Agbotagon demandent au Procureur de poursuivre le commissaire Maxime Todoukpo pour violence et voie de fait, abus de fonction, outrage à l’autorité dépositaire de la puissance dans l’exercice de ses fonctions et séquestration. Des Infractions prévues et punies par le code pénal en vigueur suivant ses articles 273, 274, 337, 394 à 404 et 414. Mais qu’est-ce qui a pu bien se passer pour que des Clercs d’huissiers assermentés engagent une poursuite contre un commissaire alors même qu’ils sont tous des acteurs sur la chaîne judiciaire ? Dans la plainte déposée contre le commissaire de Houegbo, Maxime Todoukpo, les plaignants expliquent s’être rendus sur le site de la CAR d’Agbotagon dans le cadre d’une mission régulière et sous serment afin de formaliser un exploit de procès
-verbal de constat comportant interpellation pour faciliter la manifestation de la vérité dans une affaire pendante devant les juridictions. Alors qu’ils ont été pris à partie par des individus tenant des armes blanches, notamment des machettes, les Clercs d’huissiers et leurs conducteurs ont été econduits du site par leurs agresseurs avant d’être embarqués par les éléments du commissaire de Houegbo, Maxime Todoukpo. Les plaignants relatent qu’ils ont été embarqués par les agents de police en bonne intelligence avec leurs agresseurs qui les tenaient au respect sous menace de les charcuter, et ce, malgré qu’ils aient décliné leur identité et exhibé leur carte professionnelle. Mais les droits des Clercs d’huissiers ainsi que de leurs conducteurs n’auraient pas été respectés une fois arrivés au commissariat. Dénonçant une humiliation sur fond de violence verbale, les plaignants s’offusquent que leurs cartes professionnelles aient été confisquées et leurs téléphones saisis. Placés en garde à vue sans autre forme de procédure, les plaignants relèvent la mauvaise foi du commissaire de Houegbo, Maxime Todoukpo et celle de ses éléments qui ont confisqué leur téléphone qu’ils ont éteints pour les empêcher d’avoir tout contact avec des personnes extérieures le temps de leur présence au commissariat. En outre, la présence dans les locaux du commissariat de Houegbo des responsables de la CAR d’Agbotagon, la parfaite entente entre ces derniers et le commissaire Maxime Todoukpo et les exigences d’allégeance lancées aux conducteurs des deux Clercs d’huissiers pour recouvrer leur liberté ont été relevés comme des faits constitutifs de violation de la loi. Les plaignants ont alors conclu que les responsables de la CAR d’Agbotagon et le commissaire Maxime Todoukpo ont prémédité leur arrestation pour les empêcher d’exécuter leur mission. C’est donc pour rétablir l’autorité de la loi que les deux Clercs d’huissiers ont saisi le procureur pour des Infractions de coalition des agents de l’État, de rébellion, de violence et voie de faite, abus de fonction, immixtions, outrage à l’autorité dépositaire de la puissance dans l’exercice de ses fonctions et séquestration. En plus du commissaire de Houegbo, Maxime Todoukpo, les sieurs Tossa Robert, Janvier Glele, Jean-Baptiste Kossou, Brice Houndjo, Justin Dégbé et Alphonse Houngbadan sont visés par la plainte des deux Clercs d’huissiers. Mais depuis le 22 juin 2022, rien n’a visiblement bougé. Ni les victimes ni les accusés en cause n’ont été écoutés. Nul ne peut expliquer les raisons du blocage du dossier au parquet d’Allada. Dans un contexte de réforme où l’administration Talon travaille à bannir la lenteur dans le secteur judiciaire, il est difficile de comprendre qu’une plainte régulière des victimes d’arrestation arbitraire avec un sois transmis reste sans suite depuis juin 2022. Le parquet d’Allada se retrouve ainsi sous les regards des observateurs dans ce dossier qui ressemble à un excès de zèle d’un fonctionnaire de police au mépris de la loi et des complicités possibles avec les agresseurs des Clercs d’huissier assermentés. A suivre

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