Démissions et démenti de CA de Toviklin : Cafouillage au sein de l’administration UP
Mais le plus exacerbant est le spectacle que livre l’administration de l’Union Progressiste dans la commune de Toviklin. Tantôt circule une vague de démission de chefs d’arrondissement, tantôt ce sont les mêmes qui formulent des démentis.
En l’espèce, il s’agit de trois chefs d’arrondissement de la commune de Toviklin. Par une correspondance, ils auraient saisi le maire d’une éventuelle démission de leur fonction qu’ils occupent il y a peu. À la suite de ces prétendues démissions, le président de l’Union Progressiste a pris ses responsabilités en notifiant les faits au préfet pour procéder à leur remplacement.
Mais quelques heures après, d’autres correspondances des mêmes supposés démissionnaires ont été envoyées au préfet pour apporter leur démenti à l’information de leur démission. Il s’agit d’un imbroglio total et plus d’une supercherie qui s’observent au sein de l’administration de l’Union Progressiste.
Qui dit la vérité ?
Les différentes correspondances des chefs d’Arrondissement laissent des zones d’ombre. La justice doit s’autosaisir du dossier pour punir les éventuels fautifs. D’abord, les premières correspondances qui sont celles de démission des CA sont identiques avec les mêmes motifs alors qu’il ne s’agit pas d’une démission organisée.
Les lettres présentées à la Mairie et à l’Union Progressiste sont presque les mêmes, sauf celle de Clément Goussou.
Il y a lieu de s’interroger sur la véracité de ces documents. De plus, après les démentis portés par les mêmes supposés démissionnaires, il y a eu des différences de signatures au moins au niveau du CA Martial Ballo. La signature au niveau de sa prétendue lettre de démission est différente de celle apposée sur sa lettre de démenti.
Si un tel cas de figure s’avérait juste, il y aurait eu alors falsification de signature, ce qui est un délit en matière pénale, car il s’agit de faux et usage de faux en écriture publique. Martial Ballo a produit une lettre manuscrite en respectant les caractéristiques d’une lettre administrative mais celle qui a été saisie et porte son nom ne respecte pas toutes les caractéristiques.
La justice est alors interpelée pour situer les responsabilités et tirer au clair la situation qui entache la crédibilité de l’Union Progressiste.
Ange M.
Trop de connerrie au sein de cette formation politique.
Que la justice situe les responsabilités comme cela se doit