Journée mondial de la liberté de presse : L’UPMB plaide pour une relecture du Code du numérique

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Placée sous le thème « Journalisme sans crainte ni complaisance », la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse sera célébrée sans tambours battants à cause la crise sanitaire. Cependant, quoique dans une circonstance de confinement, les réflexions ont eu lieu et l’UPMB les a rendu publiques à travers la déclaration de sa présidente. Dans son message, Zakiath Latoundji a fait un diagnostic peu reluisant de la situation de la liberté de la presse au Bénin. Pour elle, le thème choisi trouve une résonance particulière au Bénin avec la publication du classement de Reporters Sans Frontière (RSF). Ainsi, l’UPMB émet de vives inquiétudes sur la situation du Bénin en avouant son impuissance face « …à la restriction continue des espaces de liberté, à la mise sous coupe réglée de la presse dans toutes ses composantes… » Elle rappelle « la multiplication des interpellations et condamnations de journalistes dans l’exercice de leur profession sous le motif de la loi N°2017-20 portant Code du numérique en République du Bénin. » Cette loi selon Zakiath Latoundji est comme un épouvantail qui fait souffler un vent de panique et de crainte sur la presse et qui freine la pleine participation des Médias à la marche du Bénin vers son développement. Le cas des journalistes Ignace SOSSOU, Casimir KPEDJO traînés devant les tribunaux et cour ainsi que celui de la Radio Soleil FM fermée depuis quelques mois sont cités en guise d’illustrations.

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L’occasion du 3 Mai est une perche saisie par la présidente de l’UPMB pour faire un plaidoyer à l’endroit de la HAAC. Elle lance un appel solennel et pressant à l’institution faîtière pour œuvrer au raffermissement de la liberté de la presse ainsi qu’à l’indépendance des Médias et des journalistes. Ainsi elle plaide pour un réexamen de la loi sur le code du numérique au Bénin et l’opérationnalisation effective du Fonds d’Appui au Développement des Médias (FADEM) pour l’amélioration des conditions de travail des Professionnels des Médias au Bénin.

Ange M’TOAMA

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