Projet de lutte contre l’extrémisme violent et appui à la cohésion sociale : les experts du MISP et du PNUD étudient le rapport de démarrage
C’est imminent. Le Projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance démarre bientôt. En amont à ce démarrage, les différents acteurs concernés sont en atelier les 04 et 05 juillet 2023. L’atelier est réservé à la validation de l’étude de démarrage du projet. Il se déroule à l’hôtel Kobourou City de Parakou dans le département du Borgou en présence de plusieurs cadres du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP), et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin.
Présidé par Abasse Olossoumaré, Directeur du Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin, Mohamed Abchir, il s’agit d’une phase cruciale dans la mise en œuvre de ce projet. L’amendement et la validation du rapport de démarrage va permettre de lancer les activités prévues afin de permettre aux communes concernées de régler de manière définitive la problématique de l’extrémisme violent et l’appui à la cohésion sociale dans les communautés, a martelé le Directeur de Cabinet du Ministre Alassane Séidou.
À cette étape d’étude du rapport de lancement, le Représentant résident du PNUD s’estime fier de voir la concrétisation de ce qui a été annoncé par le ministre de l’Intérieur le 17 février 2023. « Je suis d’autant plus heureux que cette étude de démarrage permet de renseigner le cadre de résultats avec des données fiables, récentes et désagrégées à même de permettre, à la fin de la mise en œuvre du projet, de mieux mesurer sa contribution aux efforts du gouvernement, en termes de cohésion sociale, de prévention de l’extrémisme violent et de gestion des conflits liés à la transhumance » a-t-il déclaré. L’atelier a connu la présence des préfets de départements et des maires des communes touchés par le projet qui va aussi permettre de sauver des vies, de transformer de manière structurelle les économies, de préserver les acquis de développement, selon le Représentant résident Mohamed Abchir.
Ulrich ZINSOU