Formation dans le secteur de la santé au Burkina Faso : Samuel Kéré plus promoteur des « Écoles privées de santé Sainte Julie « 

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Dans le sérail du système de formation constitué légalement au Burkina Faso, l’école privée de santé Sainte Julie se démarque du lot. Elle forme avec l’art de la pédagogie de centaines d’apprenants dans plusieurs spécialités dans le secteur très stratégique pour l’existence humaine : la santé. À Ouagadougou comme à Tenkodogo, deux villes du Burkina Faso, la réputation d’institutions d’éducation innovantes précède les écoles privées de santé Sainte Julie. Jusqu’en 2019, un nom était collé aux écoles privées de santé Sainte Julie. Il s’agit de Samuel Kéré, promoteur desdites écoles ayant obtenu tous les agréments et la reconnaissance officielle de l’État burkinabè par le biais du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique. Mais en 2019, un changement majeur va intervenir dans le système d’administration des écoles privées de santé Sainte Julie. Le 7 juin 2019, selon les clauses de deux différents contrats de cession et de transfert de gestion, Samuel Kéré a perdu ses droits de promoteur et, par conséquent, n’a plus rien à avoir avec les écoles privées de santé Sainte Julie. Ainsi, d’une part, l’école privée de santé Sainte Julie de Tenkodogo a été cédée à un autre Monsieur, et, d’autre part, l’école privée de santé Sainte Julie de Ouagadougou a été cédée à une dame.

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Par la signature de ces contrats respectifs, Samuel Kéré a perdu tous ses droits de propriété sur les deux écoles privées de santé Sainte Julie. Les cessionnaires ont chacun repris les pleins droits sur ces écoles. D’ailleurs, le ministère burkinabè de la Santé a avalisé les transferts de gestion. Le 8 octobre 2020, la commission chargée d’examiner les demandes d’autorisation de création et d’ouverture, d’extension, de transfert de gestion, de changement de dénomination, de changement de site des écoles privées de santé s’est réunie à Ouagadougou pour statuer sur une demande de transfert de gestion de l’école privée de santé Sainte Julie de Tenkodogo. Cette demande date du 14 juin 2019. «Au vu des résultats des travaux de ladite commission, je marque mon accord pour le transfert de gestion de l’école privée de santé Sainte Julie de Tenkodogo», lit-on dans le courrier du ministère de la Santé adressé au promoteur de l’école privée de santé Sainte Julie. Le courrier est signé par Docteur Salif Sankara pour le Secrétaire général du ministère de la Santé. Dans la même dynamique, la même commission a traité une demande datée du 17 juin 2019 qui visait le transfert de gestion de l’école privée de santé Sainte Julie de Ouagadougou. «Au vu des résultats des travaux de ladite commission, je marque mon accord pour le transfert de gestion de l’école privée de santé Sainte Julie de Ouagadougou», peut-on lire dans le courrier. En marquant son accord pour le transfert de gestion, le ministère de la Santé a ainsi, par la même occasion, constaté la perte des droits de promoteur de Samuel Kéré et nommé les nouveaux promoteurs des écoles privées de santé Sainte Julie de Tenkodogo et de Ouagadougou.

EPS Ste Julie non fermées, des craintes injustifiées du consul honoraire du Bénin au Burkina

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Dans un récent communiqué, le consul honoraire du Bénin au Burkina Faso semble prescrire la méfiance aux Béninois désireux de suivre leur formation dans les écoles privées de santé Sainte Julie. Se référant à un courrier du ministère burkinabè de la Santé en date du 14 août 2023, le consul honoraire du Bénin au Burkina rapporte qu’il est observé des «irrégularités graves dans la gestion de l’école privée de santé Sainte Julie, laquelle se trouve ainsi sanctionnée au même titre que son fondateur, le sieur Samuel Kéré». Blâme ; suspension du recrutement de nouveaux élèves dans les Eps Sainte Julie à compter de la rentrée académique 2023-2024 ; suspension de l’exercice des fonctions de Samuel Kéré, fondateur des EPS Sainte Julie ; suspension de Samuel Kéré de sa fonction de directeur de l’EPS Sainte Julie Tenkodogo, etc., sont entre autres éléments mis en avant dans le courrier du consul Innocent Honorat Zodjihoué, qui invite les Béninois à se « rapprocher du consulat honoraire du Bénin au Burkina pour toute information utile avant toute inscription ou réinscription dans ces écoles ». Mais ces raisons évoquées qui seraient mentionnées dans un courrier du ministère burkinabè de la Santé sont non fondées et impertinentes.

Samuel Kéré a perdu tous ses droits depuis 2019 sur les écoles privées de santé Sainte Julie au Burkina Faso. Les contrats de cession indiqués plus haut et les courriers d’accord du ministère burkinabè de la Santé témoignent de ce Samuel Kéré n’a plus à avoir avec les Eps Sainte Julie. Inutile de rappeler que Kéré Samuel n’est ni fondateur ni directeur général de sainte Julie de Tenkodogo. Par quelle magie, peut-on se fonder sur de prétendues sanctions contre quelqu’un qui n’a pas de rapport avec une école pour créer le doute dans la tête des parents et apprenants ? À Tenkodogo où de prétendues irrégularités ont été relevées par la mission à l’EPS Sainte Julie, Samuel Kéré n’est ni fondateur ni gérant et ne fait même pas partie de l’administration. Pas plus qu’il n’est mêlé ni de près ni de loin aux prétendues irrégularités. À Ouagadougou, il n’y a aucune accusation contre l’école privée de santé Sainte Julie. Faut-il encore le rappeler, Samuel Kéré a perdu le titre de fondateur des EPS Sainte Julie par acte de cession et de transfert de gestion. Vraisemblablement, il y a dans les sanctions contre Samuel Kéré une confusion totale. Ces sanctions sont nulles si elles existent réellement en raison d’un défaut de qualité du sujet visé.Par ailleurs, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucune note officielle n’est prise pour ordonner la fermeture des écoles privées de santé Sainte Julie au Burkina Faso.

Si la procédure suit toujours son cours relativement aux prétendues irrégularités, il n’a jamais été question de fermer les Écoles privées de santé Sainte Julie. Les élèves qui sont déjà en formation dans ces EPS Sainte Julie ne devraient avoir aucune crainte quant à la suite de leur cursus. Les activités pédagogiques reprendront bel et bien à partir du 1er septembre 2023 « contrairement aux fausses informations de fermeture des Écoles privées de santé Sainte Julie qui font actuellement le tour des réseaux sociaux et relayées par certains individus de mauvaise foi aux fins de désorienter les étudiants de leurs objectifs», lit-on dans une note d’information en date du 31 août 2023 et signée du directeur des études et des stages de l’EPS de Tenkodogo, Abdou-Razack Atchade Moussa. Les apprenants et parents ne devraient pas tomber dans le piège de la peur vendue sur les réseaux sociaux quant au fonctionnement des EPS Sainte Julie au Burkina Faso.

Brivaël Klokpê Sogbovi

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