Soupçonnée « d’atteinte aux bonnes mœurs » au Maroc : une ministre sommée de s’expliquer sur sa vie privée
Une affaire défraie la chronique entre le Maroc et l’Australie. Leila Benali, la ministre chargée de la Transition énergétique du Maroc, est soupçonnée de conflit d’intérêts. Celle-ci serait aperçue sur une photo entrain de s’embrasser avec un homme. Selon les informations, il s’avérait que l’homme c’est Andrew Forres, deuxième fortune d’Australie et fondateur du groupe minier Fortescue Metals, et de la ministre marocaine. Selon les informations l’annonce en avril d’une future collaboration entre l’Office chérifien des phosphates (OCP) et le groupe minier australien Fortescue Metals est à la base du problème. Pendant ce temps, la ministre refuse ne pas être la femme sur la photo. À en croire, les acteurs de la société civile, il est inconcevable que la ministre soit accusée car il n’y a pas bonnement de preuves pour prouver l’atteinte aux mœurs.
Au Maroc, le code pénal en son article 490 du Code pénal stipule que le sexe hors mariage est passible d’un an d’emprisonnement. Cet acte est considéré comme un délit d’immoralité.
Médard CLOBECHI