Après le reportage sur les conditions piteuses de travail à l’hôpital CHU-SO de Lomé : la Haac togolaise menace et intime l’ordre à la chaîne de télévision France 24

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À travers un communiqué, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo a donné ce jeudi 27 Juin 2024, un ultimatum de sept jours à la chaîne de télévision France 24 pour « corriger » ce qu’elle qualifie de « faux » reportage sur les lacunes de la maternité du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO) de Lomé.

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Ce geste révèle bien plus que la simple contestation d’un reportage : il expose la fragilité et l’insécurité d’un régime face à la critique.En lançant cet ultimatum, la HAAC tente désespérément de sauver la face d’un gouvernement vomi et décrié par les populations. Toutefois, cette réaction excessive ne fait que souligner l’incapacité du régime à accepter et à traiter les critiques de manière constructive.

C’est d’ailleurs le cas dans toutes les dictatures . Plutôt que d’engager un dialogue constructif et de prendre des mesures correctives, le gouvernement choisit de s’attaquer aux messagers, illustrant ainsi une stratégie de diversion bien connue mais inefficace.Contrairement aux allégations de la HAAC, les révélations de France 24 sont triangulées et sourcées. Plutôt que d’attaquer les médias et de nier les faits, le gouvernement togolais devrait se concentrer sur les réformes nécessaires pour améliorer les conditions de vie de ses citoyens.

Les tentatives de discréditer les journalistes et de qualifier leurs reportages de « faux » ne font qu’aggraver la situation, en éloignant toute possibilité de dialogue constructif et de changement positif.En résumé, cette réaction paranoïaque face aux critiques constructives et factuelles n’est rien d’autre qu’une démonstration de sa fragilité et de son incompétence.

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Il est grand temps que le régime prenne ses responsabilités, reconnaisse les problèmes réels et engage les réformes nécessaires pour assurer un système de santé digne de ce nom à la population togolaise.

Parce qu’au-delà des mots et des diversions, ce sont les vies des togolais qui sont en jeu.

Ci-dessous l’intégralité du communiqué de la HAAC

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