Graves dysfonctionnements dans les services de l’Agence Nationale d’identification des Personnes : ANIP : 6 autres agents en garde à vue à la Bef

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L’Agence Nationale d’identification des Personnes (Anip) est toujours au cœur de l’embrouille. En marge des graves dysfonctionnements notés ces dernières semaines sur les plateformes de l’Anip, dix-sept (17) agents sont déjà dans les liens de la justice.

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En plus des 11 agents arrêtés et jetés en prison le vendredi 28 juin 2024, six (6) autres agents viennent d’être placés en garde à vue à la Brigade économique et financière (Bef) depuis plusieurs heures. Selon nos sources, de graves soupçons pèsent sur ces agents qui pour la plupart travaillent au-delà des heures réglementaires.

Profitaient-ils de ces heures tardives passées au poste pour commettre des impairs? L’enquête en cours permettra d’établir avec précision la nature des infractions et des chefs d’accusation qui pèsent sur ces agents qui respirent depuis plusieurs heures, l’oxygène de la garde à vue. Les sources du Groupe de presse Le Potentiel font savoir qu’au-delà des 11 agents placés sous mandat de dépôt et des 6 agents actuellement en garde à vue, les enquêteurs ont dans leur viseur d’autres personnes.

Plusieurs autres agents risquent encore gros, car ils seront probablement interpellés dans les jours à venir, a confié une source fiable. Cette vague d’arrestation des agents de l’Anip fait suite aux graves dysfonctionnements notés dans la fourniture des services. Depuis le 25 juin 2024, Pascal Nyamulinda, alors Directeur général de l’Anip, a signé une note de service portant suspension de correction de données nominatives et mise à jour de numéro de téléphone.

La note précise que jusqu’à nouvel ordre, plus aucune structure de l’Anip ne peut procéder aux corrections de données nominatives et mises à jour de numéro de téléphone dans le registre national des personnes physiques.

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Plus formellement, le désormais ex-directeur général de l’Anip Pascal Nyamulinda, a mis en garde les contrevenants à cette nouvelle mesure qui risquent des sanctions réglementaires. Et depuis, le service Animation est suspendu en ligne momentanément. De leurs côtés, les populations privées desdits services se font entendre de diverses manières. Dans ce flot de cris de cœur en raison des désagréments occasionnés par cette suspension des services de l’Anip, les acteurs de la chaîne pénale sont entrés en jeu.

Dans la foulée, 11 personnes ont été écrouées et déposées en prison après leur audition à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Depuis le début, c’est la Brigade économique et financière (Bef) qui a été au-devant de cette enquête. Nos sources informent que cette enquête a permis de découvrir de graves dysfonctionnements. C’est dans ce brouhaha que le Directeur général de l’Anip Pascal Nyamulinda a fini par jeter l’éponge le mardi 2 juillet 2024. Nos sources informent qu’il a été remplacé par Aristide Adjinacou désormais appelé à administrer l’Agence Nationale d’identification des Personnes (Anip).

72h après sa démission, le Département enquête et Investigation (Dei) du groupe de presse Le Potentiel constate que Pascal Nyamulinda continue de venir au bureau. Le désormais ex-directeur général de l’Anip serait-il en train de liquider les affaires courantes pour passer la main à son successeur ? Probabilités !

En attendant, la maison Anip tourne au ralenti dans un contexte de crise de fourniture des services et de démission du directeur général.

Brivaël Klokpê Sogbovi

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