Conte-Moi l’Afrique, édition 2024 : Les bénéficiaires outillés aux techniques d’écrire et de dire le conte

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L’association Écrivains Humanistes et ses partenaires dont le Laboratoire des Industries Culturelle et Créative (Lab’ICC), avec le soutien financier du Bureau de la Coopération Suisse à Cotonou, ont outillé plusieurs jeunes écrivains sur l’art d’écrire et de dire le conte, du 14 au 18 août dernier à Abomey-Calavi. C’était à la faveur de la phase d’atelier du programme littéraire régional « Conte-Moi l’Afrique, édition 2024 ».

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Ils sont désormais aguerris pour poursuivre le processus. Ils, ce sont une quinzaine de jeunes femmes et hommes présélectionnés à l’issue de l’appel à textes lancé par l’association Écrivains Humanistes et ses partenaires dans le cadre du programme « Conte-Moi l’Afrique 2024’’. Déroulés du 14 au 18 août 2024, « les ateliers visent à familiariser les bénéficiaires avec le genre littéraire et la thématique, objets de l’édition en cours du programme. Ainsi, ils sont outillés pour enclencher à l’issue du processus en cours, leur carrière d’écrivains. Et, je crois que nous avons atteint nos objectifs », explique Segnigbindé A. Camille, Président de l’Association des Écrivains Humanistes du Bénin.
Les ateliers ont été nourris par plusieurs communications et exercices pratiques créatifs sur les Objectifs de Développement Durable 13, 14, 15, les différents standards de création, d’écriture d’un conte, les techniques et postures pour dire le conte, des partages d’expériences ainsi que sur le processus éditorial. Ces différents échanges sont conduits par des acteurs avertis, dont le comédien et conteur Amah Fadel, le Directeur de Légende édition, Ghislain Ahouansè, l’écrivain et éditeur Rodrigue Atchaoué, les anciens finalistes du programme Gérard Tantan et Vivien Zanou.
Chez les participants, c’est une première dans leur quête d’améliorer leur plume. « C’est la meilleure expérience littéraire que j’ai vécue depuis que je me frotte à la plume. La richesse des communications, des exercices, la convivialité entre participants, les partages d’expériences m’ont considérablement impacté positivement et j’espère tirer le meilleur de ces riches moments », témoignent Somakpon Inès. Quant aux autres participants, la satisfaction demeure la même. Cependant, ils n’ont pas cessé de faire une doléance : « nous souhaitons que l’association Ecrivains Humanistes pérennise cette initiative chaque année pour nous de la jeune génération d’écrivains ».

L. T.

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