Au Tchad, une nouvelle tragédie s’est abattue sur le village de Tissil, dans le canton de Guerrie, province du Ouaddai, à l’est du pays. Le jeudi 5 septembre, quatorze enfants et leur professeur ont trouvé la mort à la suite de pluies diluviennes. Les violentes intempéries qui frappent de nombreux pays du Sahel et d’Afrique centrale, comme le Mali, le Niger, la Libye, et le Soudan, continuent de causer des ravages, faisant des milliers de victimes et de sans-abri.
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Le drame a eu lieu dans la nuit du 4 au 5 septembre, lorsque la foudre s’est abattue sur le bâtiment abritant les élèves et leur marabout. Deux des trois pièces du bâtiment se sont effondrées sous l’impact, selon les explications du gouverneur de la province du Ouaddai, Bachar Ali Souleymane, qui s’est rendu sur place accompagné du ministre de l’Administration du territoire du Tchad, Limane Mahamat, pour constater les dégâts et présenter leurs condoléances aux familles.
Ce drame s’ajoute à un bilan déjà alarmant des conséquences de la saison des pluies au Tchad. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), en date du 25 août, au moins 145 personnes avaient déjà perdu la vie. Près de 964 000 sinistrés ont été recensés, 70 000 maisons détruites, 250 000 hectares de cultures submergés et 29 000 têtes de bétail emportées. Ces chiffres, déjà dramatiques, ne cessent de s’aggraver avec l’intensité des précipitations.
Médard CLOBECHI
