Le calme est revenu à Bamako après une attaque d’envergure menée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Le mardi, ce groupe terroriste a ciblé l’école de gendarmerie à Faladié et la base aérienne 101 de l’armée de l’air malienne, située à proximité de l’aéroport international Modibo Keita Sénou. L’attaque a provoqué d’intenses combats qui ont duré plusieurs heures.
Les terroristes ont diffusé des images montrant d’épaisses colonnes de fumée s’élevant du site, en particulier autour du hangar abritant l’avion présidentiel. Selon plusieurs sources, des appareils militaires présents sur la base ont été détruits par les assaillants. Le général Oumar Diarra, en charge des opérations militaires dans la zone, a déclaré que la situation était désormais sous contrôle. Cependant, il a admis des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels importants dans la zone aéroportuaire.
Cette nouvelle attaque met en lumière la persistance de la menace jihadiste au Mali, même au cœur de la capitale. Le GSIM, principal groupe actif dans le pays et responsable de nombreuses attaques, continue de défier les efforts des autorités maliennes pour assurer la stabilité. Malgré les mesures de sécurité renforcées, la vulnérabilité des infrastructures critiques, telles que l’aéroport Modibo Keita, reste préoccupante.
En réponse à cette attaque, les autorités maliennes ont renforcé la protection autour des sites stratégiques de Bamako. Des patrouilles et des mesures supplémentaires sont déployées pour éviter de nouvelles attaques. Néanmoins, la situation sécuritaire globale du pays, marquée par des actions violentes récurrentes des groupes terroristes, demeure fragile. Le gouvernement malien se trouve à nouveau confronté à la difficile tâche de restaurer la confiance et la sécurité dans un pays en proie à l’insécurité depuis plusieurs années.