Une patrouille militaire libyenne a intercepté, lundi, 300 migrants dans le désert libyen. Ces derniers tentaient de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée, selon un communiqué officiel de la Brigade 444.
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La Brigade 444, une unité militaire opérant dans le sud de la Libye, a diffusé des images de l’opération sur les réseaux sociaux. Elle affirme multiplier les efforts pour démanteler les réseaux de passeurs, souvent accusés de graves violations des droits humains. Cette interception illustre l’intensification des contrôles dans une région devenue un point de transit pour les migrants cherchant à atteindre l’Europe. Ces arrestations soulèvent une fois de plus la question des conditions de vie dans les centres de rétention libyens. Des milliers de migrants y sont détenus, dans des environnements qualifiés d’inhumains par de nombreuses organisations internationales. En juillet, les Nations Unies ont révélé la découverte de fosses communes dans le désert libyen, appelant à des enquêtes immédiates pour documenter ces faits.
Volker Türk, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a réitéré que les familles des victimes ont droit à la vérité. Il a également rappelé que la responsabilité d’enquêter sur ces crimes incombe aux autorités libyennes. Jusqu’à présent, ces appels restent sans réponse officielle de Tripoli.
Médard CLOBECHI
