Évaluation à mi-parcours du projet APAC au Bénin: l’AFL peaufine les stratégies pour une mobilité pastorale favorable à la cohésion sociale

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9 mois après la mise en œuvre du projet d’appui aux populations affectées par la crise sahélienne (APAC) au nord de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin, le consortium acting for life (AFL) et toutes les parties prenantes ont initié un atelier intermédiaire pour faire le bilan des actions menées et faire des réajustements pour l’atteinte des objectifs. Ce lundi 2 décembre 2024 à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo, le haut-commissaire à la sédentarisation des éleveurs, Adamou Mama-Sambo, le responsable programme Afrique AFL, Cédric Touquet et Dêdêgnon Bienvenu Milohin, préfet du département du Mono, grâce au soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, ont procédé officiellement au lancement de cet atelier bilan afin qu’au terme du projet, la mobilité pastorale ne constitue plus une menace à la paix et à la cohésion sociale.

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Le consortium acting for life (AFL) et ses partenaires se donnent des coudées franches pour la gestion pacifique de la mobilité pastorale et de la filière du bétail dans les zones frontalières de plusieurs pays africains. Via le truchement d’un atelier intermédiaire, l’AFL, qui n’est que l’expression des compétences, des expertises, des connaissances des territoires des organisations de la société civile ouest-africaines et qui accompagne, coordonne et renforce l’expertise locale, fait le point des divers actions menées pour des recommandations appropriées pour la suite du projet. « Ce projet permet de nous découvrir, de partager nos réalités et de s’y prendre rigoureusement puisque le projet est devenu un véritable tremplin de mobilisation de plusieurs pays autour de la même préoccupation notamment la question de la paix dans nos zones frontalières. La question de la mobilité pastorale est au centre aujourd’hui des enjeux par rapport au développement de nos pays. Nous mettons en lien ici les collectivités territoriales frontalières, les acteurs et les autorités de ces pays », a fait comprendre Adamou Mama-Sambo, le haut-commissaire à la sédentarisation des éleveurs. « Les populations dans les zones frontalières sont les plus menacées et les plus impactées. En terme d’innovation et de mobilisation et de mise en lien et de coordination, il faut souligner que la dynamique du consortium Acting for Life mérite d’être soutenue », a-t-il laissé entendre. Pour Cédric Touquet, responsable programme Afrique AFL, l’APAC est un projet ayant une connotation principalement humanitaire qui travaille résolument sur 3 aspects: la localisation de l’aide, les activités à mettre en œuvre (points d’eau, distribution alimentaire, distribution de kits de petits ruminants, formation professionnelle, mise en place d’AGR) et la prise en charge des réfugiés par les populations locales ivoiriennes, ghanéennes, togolaises.

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L’évaluation à mi-parcours du projet de mise en œuvre des appuis aux populations sinistrées, préoccupe tous les acteurs à cause de la sensibilité et de la vulnérabilité des situations que vivent les communautés surtout dans les zones frontalières. « Une situation due à plusieurs paramètres: ce sentiment de non appartenance que développent ces populations, l’absence d’infrastructures et surtout les conditions de vie pas trop bien entretenues. Je voudrais espérer que tout au long de vos séjours, vous pourrez procéder composante par composante à l’évaluation des réalisations mais également aux ajustements nécessaires pour qu’à terme, nous puissions ensemble main dans la main, nous satisfaire des résultats que nous aurons engagés. Je reste convaincu qu’aux termes de l’évaluation, nous pourrions formuler des recommandations idoines pour nous amener vers cet idéal », a s’est rassuré Dêdêgnon Bienvenu Milohin, préfet du Mono.

A. A

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