Dans la nuit du 24 au 25 décembre, une série de frappes aériennes menées par l’armée russe à plusieurs localités ciblées dans le Nord de l’Ukraine. Selon les autorités locales, les bombardements ont provoqué des destructions importantes et fait de nombreuses victimes, bien que le bilan exact reste pour l’instant incertain.
Les régions de Kharkiv, une grande ville située dans l’Est de L’Ukraine et Tchernihiv et de Soumy ont été particulièrement touchées, avec des infrastructures civiles gravement endommagées, notamment des immeubles d’habitation, des écoles et des hôpitaux. Des habitants, sous le choc, ont rapporté des scènes de chaos alors qu’ils tentaient de fuir les zones les plus touchées.
Les services de secours sont à pied d’œuvre pour dégager les déclins et porter assistance aux blessés. Cependant, les efforts de sauvetage sont compliqués par des coupures d’électricité et des conditions hivernales difficiles.
Le gouvernement ukrainien a déclaré cette nouvelle escalade, qu’il qualifie de violation flagrante du droit international humanitaire. De son côté, Moscou n’a pas encore commenté spécifiquement l’opération, mais des sources militaires russes évoquent des « cibles stratégiques » dans les zones touchées.
Cette attaque intervient alors que les tensions sur le terrain restent élevées, avec des affrontements quotidiens sur plusieurs fronts. La communauté internationale appelle à une désescalade, mais les perspectives d’un cessez-le-feu durable semblent encore lointaines.
L’Ukraine, déjà éprouvée par des mois de conflit, se prépare à faire face aux conséquences de ces frappes, tout en réclamant un soutien accru de ses alliés.
B.K.S