Attaque meurtrière sur le point triple, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso: le chef d’état-major appelle à la vigilance et à l’engagement

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Le théâtre d’opérations au point triple, situé à la jonction des frontières entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, a une fois de plus été le théâtre d’une attaque d’une rare intensité. Cette zone stratégique, gardée uniquement par les forces béninoises, a subi un assaut meurtrier, coûtant la vie à plusieurs soldats dévoués. Une perte qui endeuille non seulement leurs familles, mais aussi la nation toute entière.

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Dans un message poignant adressé aux officiers et sous-officiers supérieurs, le colonel Faizou Gomina, chef d’état-major, a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances aux familles des disparus. Tout en saluant leur sacrifice, il a rappelé la nécessité d’un leadership fort sur le terrain. « Vous devez avoir la poigne pour commander et organiser vos hommes sur le terrain », at-il martelé, en insistant sur la des chefs militaires dans cette lutte acharnée contre les groupes armés.

Un défi sécuritaire régional sans précédent

L’attaque, d’une intensité redoutable, s’est déroulée dans une position militaire clé, au cœur de l’opération MIRADOR. L’ennemi une zone, équipé de drones d’observation, d’armes collectives, et d’un dispositif internet sophistiqué, a révélé une nouvelle fois que le matériel, aussi performant soit-il, ne suffit pas à lui seul pour garantir la victoire. « La posture opérationnelle et la qualité de nos ressources humaines sont la clé pour vaincre cette menace », a souligné le colonel Gomina, appelant ses hommes à redoubler de vigilance et de détermination.

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Cette situation met en lumière la vulnérabilité de cette zone frontalière, d’autant plus que les deux pays voisins, le Niger et le Burkina Faso, ont abandonné leurs positions militaires sur leurs territoires respectifs. Comme l’avait évoqué le président de la République lors de son message sur l’état de la nation le 20 décembre dernier, le Bénin reste le seul pays à avoir maintenu une présence active dans cette région pour empêcher les groupes armés de s’y établir durablement. « Des deux autres côtés, ils sont en roue libre », avait-il déploré, renforçant ainsi l’importance stratégique du dispositif béninois.

Un appel à la mobilisation et à l’espoir

Malgré le lourd tribut payé par les forces armées béninoises, le chef d’état-major s’est montré résolument optimiste : « Nous avons reçu un très dur coup, mais nous n’allons pas plier ; nous n’allons pas périr. Nous vaincrons. » Il a exhorté les officiers et commandants de compagnie à se réveiller et à rester mobilisés face à cette menace persistante.

Dans cette guerre asymétrique où les forces béninoises se battent sur plusieurs fronts, la devise nationale « Vaincre sans périr » résonne plus que jamais comme un appel à la résilience et à la détermination. Pour le Bénin, maintenir la sécurité dans cette région stratégique est non seulement une question de souveraineté, mais également un défi pour préserver la paix et la stabilité dans une zone en proie aux menaces.

B.K.S

SWEDD

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