Agitation préélectorale: L’affichage sauvage des portraits de Talon a repris !
Où a-t-on jamais vu le chien changé sa déhontée façon de s’asseoir ? Ils étaient déjà là sous Yayi, avec les mêmes comportements bas. Mais à l’avènement du président Talon et de son opposition catégorique au culte de la personnalité, ils ont été contraints d’abandonner pendant quatre (4) ans leur principale source de revenus.
Pendant quatre (4) ans, les messes d’action de grâce dans les églises, les séances de prière dans les mosquées et convents, l’affichage des géants posters avaient déserté le sérail politique béninois. Le chef de l’État avait donc pu se concentrer sur les actions de développement et la révélation du Bénin. Seulement à huit mois de la présidentielle, la fièvre électorale leur étant certainement montée à la tête, les saltimbanques et autres troubadours politiques sont revenus à la charge. Et avec plus de vigueur. Cotonou, la vitrine du pays s’est transformée en quelques jours en un gigantesque théâtre où l’on a exposé sauvagement des posters du Chef de l’Etat Patrice Talon sans son autorisation sous le prétexte fallacieux de l’obliger à être candidat à un second mandat. Nos équipes dépêchées sur le terrain ont pu nous rapporter quelques images qui ne plairont certainement pas au chantre de la rupture. Quand on connait l’homme et son aversion pour le culte de la personnalité, on peut aisément s’attendre à ce que des têtes tombent et que les brebis galeuses responsables de ce triste spectacle totalement contraire à la méthode Talon soient tondues et rapidement remises dans les rangs.
Pour rappel, les jeunes empereurs de la République avaient déjà subi les foudres du locataire de la Marina alors qu’ils fêtaient les 1000 jours de son accession à la magistrature suprême par l’affichage de posters du chef de l’État le 11 décembre 2018. Pour formellement signifier son désaveu, le secrétariat général de la Présidence s’était alors fendu d’un communiqué dénonçant un culte de la personnalité. Nul doute que les griots d’aujourd’hui subiront le même sort.
E.A.