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Élections générales de 2026 : Talon – Djogbénou – Tchané, le trio en croisade contre la  »prostitution » politique

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Les champions des allers-retours entre Up-r et BR sous la menace des sanctions

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Sale temps pour les transhumants politiques de la mouvance. Passés maîtres dans l’art des allers-retours entre les quatre formations politiques de la mouvance, les acteurs politiques sont désormais sous la menace de lourdes sanctions. Patrice Talon, le patron de la mouvance voit d’un mauvais œil ce que notre source qualifie de  »prostitution politique ». Alors que les élections générales s’annoncent à grand pas, la mouvance offre çà et là un spectacle d’instabilité. Elle vacille sous le vent des mouvements de démissions-adhésions des militants se réclamant soutiens du régime Talon. Quitter l’Union Progressiste Le Renouveau (Up-r) pour le Bloc Républicain (Br) et vice versa est une scène que le « grand patron (Patrice Talon Ndlr)» ne veut plus voir, confie une personnalité bien assise dans le cercle rapproché du Président de la République. À en croire cette même source, Patrice Talon a tenu une réunion à huis clos avec les responsables des partis Up-r et Br il y a quelques jours. À Joseph Djogbénou et Abdoulaye Bio Tchané, Patrice Talon a laissé une consigne, mettre fin aux débauchages réciproques de militants. Le  »grand patron » a parlé. Il attend des deux présidents de partis la prise de mesures pour mettre fin au spectacle des démissions-adhésions au sein de la mouvance. Par ailleurs le ton a été aussi menaçant, rapporte notre source. « Si la voie des conseils sages ne produisent pas les effets, les démissionnaires, les adhérents et leurs parrains instigateurs subiront les conséquences de l’indiscipline (…)», rapporte la personnalité à notre rédaction. Si Patrice Talon veut assurer vaille que vaille la stabilité des deux grands partis politiques, rien n’est gagné à l’avance. Cette consigne sera-t-elle suivie à la lettre au sein de la famille mouvance ? Pas si sûr dans une mouvance plurielle où les intérêts des acteurs vont davantage s’achopper dans le contexte électoral. Le bâton de la menace et celui des sanctions seront-ils efficaces pour arriver à bout de cette  »prostitution politique » ? Wait and see.

B. K. S

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