
Le président de la Cour constitutionnelle, Professeur Dorothé Sossa a reçu en audience hier mardi 20 Mai 2025, le Président du Conseil des droits de l’homme pour les Pays les Moins Avancés (PAM) arrivé à Cotonou dans le cadre d’une rencontre internationale. Les échanges entre les deux personnalités ont permis de renforcer le dialogue entre les institutions nationales et internationales chargées de la protection des droits humains. Cette rencontre est une opportunité de collaboration entre le Bénin et les instances internationales pour renforcer les mécanismes de protection des droits humains. La Cour constitutionnelle, comme on le sait, joue un rôle clé dans la garantie des droits fondamentaux et des libertés publiques au Bénin.
Au sortir du cabinet du Président de la Cour constitutionnelle, Jërg LAUBER s’est confié à la Presse.
EXTRAIT DES PROPOS DE Jërg LAUBER

“Le Président de la Cour constitutionnelle a partagé son expérience, le rôle de la Cour, surtout dans le domaine des droits de l’homme, et j’ai pu avoir des échanges très intéressants avec lui. Comme dans tous les pays, on est toujours censé faire encore des progrès, mais le Président de la Cour ainsi que d’autres représentantes et représentants du gouvernement m’ont donné cette forte impression d’engagement personnel pour faire tout pour encore améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. Cet engagement personnel, c’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié. Il m’a expliqué le nombre de cas qu’ils reçoivent, évidemment, mais nous ne sommes pas entrés dans les détails de ces cas. Déjà, le rôle particulier de la Cour de recevoir les cas liés aux droits de l’homme, c’est quelque chose que je trouve très important. Comme vous le savez, le mandat du Conseil des droits de l’homme couvre en principe trois domaines. Le premier domaine, c’est le développement des droits de l’homme, est-ce qu’il y a des développements socio-économiques auxquels il faut faire face, pour lesquels il faut modifier les instruments ou peut-être changer la pratique. Le deuxième rôle, c’est la prévention des violations des droits de l’homme ou la réponse aux situations où il y a des violations des droits de l’homme. Et le troisième pilier, très important aussi, c’est la coopération technique et l’augmentation des capacités des pays pour faire face à leurs responsabilités dans le domaine des droits de l’homme. Comme dans tous les pays, le Conseil des droits de l’homme aussi peut toujours faire mieux. C’est pourquoi, on est très contents d’être ici, échanger avec les autorités du Bénin, mais aussi d’autres gouvernements de l’Afrique pour écouter leurs expertises, leurs expériences pour faire mieux encore”.
AP-PCC
