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Centre hospitalier international de Calavi : Au Chic, « la vie reprend ses droits », dixit Claudine Afiavi Prudencio

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La ministre conseillère à la Santé, Claudine Afiavi Prudencio vient de se livrer à un exercice de recadrage et d’éclairage sur la politique ayant sous-tendu la création du Centre hospitalier international de Calavi (Chic). Dans un récent post publié sur sa page Facebook, intitulé « Chic. Quatre lettres. Une vision. Un manifeste », la ministre conseillère à la Santé a rappelé, combien l’avènement de ce centre hospitalier est porteur d’espoir. « Depuis l’ouverture du Centre Hospitalier International de Calavi, certains s’émeuvent, peut-on vraiment donner à un hôpital un nom aussi élégant ? Un lieu de souffrance, disent-ils, ne saurait être CHIC », rappelle d’abord Claudine Afiavi Prudencio. Si la ministre conseillère à la Santé du Président de la République « comprend l’émotion », elle « récuse l’argument » et soutient qu’un « hôpital n’est pas seulement un lieu de douleur ». La conception qu’a Claudine Afiavi Prudencio d’un hôpital est claire. « C’est, avant tout, un espace de relèvement. Un lieu où la fragilité humaine rencontre la compétence médicale, où la détresse croise la dignité, où la vie reprend ses droits », écrit Claudine Afiavi Prudencio. C’est toutes ces qualités que la ministre conseillère à la Santé reconnaît au Centre hospitalier international de Calavi. « CHIC n’est pas un effet de style. C’est une déclaration. Celle d’un Bénin qui tourne le dos à l’ordinaire pour offrir à son peuple un service public hospitalier exemplaire, moderne, accueillant, digne. Le Gouvernement béninois n’a pas nommé ce centre pour séduire. Il l’a nommé pour signifier. Signifier qu’un service de santé peut être à la fois performant et humain. Signifier que le malade mérite plus qu’un lit, il mérite du respect, du confort, de la lumière. Signifier que l’excellence n’est pas un luxe, mais un droit », écrit Claudine Afiavi Prudencio dans son post publié sur sa page Facebook. La ministre conseillère à la Santé s’interroge et interpelle : « Pourquoi faudrait-il que la santé publique soit austère ? Pourquoi devrions-nous enfermer la République dans la grisaille du renoncement ? CHIC, ce n’est pas une coquetterie. C’est un cap. Une volonté d’État. Une promesse tenue». Face à l’exaltante ambition de replacer la vie au cœur des hôpitaux tel le Chic, Claudine Afiavi Prudencio pense que « le Bénin ne s’excusera pas d’avancer. Il ne rougira pas d’être ambitieux. CHIC, ce sont quatre lettres pour dire au monde que la dignité béninoise ne s’exprime plus à voix basse». La ministre conseillère à la Santé auprès du Président de la République Patrice Talon, participe ainsi à un dépoussiérage de l’opinion sur le Chic et les objectifs qui lui sont assignés.

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Brivaël Klokpê Sogbovi

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