
Réunion du réseau des parlementaires africains pour la lutte contre la corruption : d’importantes résolutions prises à Cotonou
Le Novotel Hôtel de Cotonou a servi de cadre, ce jeudi 24 juillet 2025, à la réunion du Conseil d’administration du Réseau des Parlementaires Africains de Lutte contre la Corruption (APNAC). Ladite réunion, placée sous le sceau d’un5 bilan du parcours de l’APNAC-Afrique, intervient après que, depuis juillet 2022 à Cotonou, les rênes de son Conseil d’administration ont été confiées au président Louis VLAVONOU, qui est également président de l’APNAC-BÉNIN.
Dans son allocution d’ouverture, il a rappelé l’ambition dudit réseau à la sortie des assises de l’Assemblée biennale générale de juillet 2022 tenue à Cotonou :
« …Nous projetions de créer des synergies nouvelles pour une lutte plus efficace contre la corruption, tout en mettant un accent fort sur le rôle du Parlement et des Parlementaires ainsi que des autres acteurs clés de la société dans cette lutte… », a-t-il fait savoir.
Louis VLAVONOU a fait constater, que les fruits n’ont malheureusement pas tenu la promesse des fleurs; ce qui a motivé le Conseil d’administration de l’APNAC, au cours de sa dernière réunion tenue à Antananarivo en août 2023, à opérer une profonde et objective relecture de la situation dans laquelle se trouve le Réseau au regard de l’état actuel des choses. En effet, après 26 années d’existence, l’APNAC a besoin d’une émulation, d’une nouvelle orientation, aussi bien dans le fond que dans sa forme institutionnelle actuelle, en vue de redorer son blason et de se repositionner pour capter l’attention non seulement des citoyens au bénéfice de qui vont les résultats de ses efforts de lutte contre la corruption, mais aussi des partenaires stratégiques qui n’attendent de lui qu’un renouveau pour apporter leurs différents appuis.

À la fin des travaux, Fabrice Fifonsi, secrétaire exécutif de l’APNAC, a fait savoir que les conseillers, de manière unanime, sont tombés d’accord sur les résolutions suivantes : l’organisation de la prochaine Assemblée générale, la relecture des textes fondamentaux de l’APNAC, la réorganisation stratégique pour la mobilisation des ressources financières destinées au financement des activités du réseau, ainsi que la nomination du Zimbabwe au poste de vice-président de l’APNAC en remplacement du Mozambicain qui occupait ce poste et qui a été nommé Ambassadeur de son pays près l’Algérie.
« …Il est heureux de constater que de Cotonou 2022 à Cotonou 2025, les ardeurs n’ont pas été émoussées. Les fruits ont donc tenu la promesse des fleurs à l’issue de cette assemblée générale… », a déclaré Fabrice Fifonsi a déclaré ce dernier.
La création de la CRIET par le Bénin inspire les pays de l’APNAC
Pour le Jean-Pierre Pasi ZAPAMBA BUKA, de la République Démocratique du Congo, le Bénin mérite d’être copié dans sa quête de lutte contre la corruption, surtout pour ce qui est de la création de la CRIET :
« …L’APNAC est incontournable dans la gouvernance des pays africains. Il était donc important que les membres du conseil d’administration balisent le chemin sur les perspectives du réseau. Au Bénin, l’APNAC a été une structure très importante dans l’amélioration de la gouvernance. Il en est de même pour d’autres pays qui peuvent copier l’exemple du Bénin pour ce qui est, par exemple, de la création de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Les débats avec le président de la CRIET ont permis d’aplanir les divergences entre les élus du peuple et la justice. Pour moi, en République Démocratique du Congo, je vais insister pour que des structures telles que la CRIET puissent aussi être mises en place afin d’appliquer la loi et rien que la loi avec rigueur… », a-t-il dit avec insistance.
Source : DSICOM/AN
