Le département d’État américain a annoncé la révocation de plus de 6 000 visas d’étudiants étrangers, invoquant des violations de la loi et des dépassements de séjour autorisé. Cette décision s’inscrit dans la politique de fermeté de l’administration Trump vis-à-vis de l’immigration.
Selon les autorités américaines, les infractions reprochées aux étudiants étrangers vont de la conduite en état d’ivresse aux cambriolages, en passant par des agressions et même des cas de soutien au terrorisme. Ces motifs sont présentés comme justifications majeures à la répression accrue menée contre les titulaires de visas étudiants.
Après une suspension temporaire des rendez-vous pour les visas étudiants en début d’année, les États-Unis ont repris la délivrance de ces documents en juin. Toutefois, une nouvelle exigence a été introduite. Chaque candidat doit désormais fournir l’accès à ses comptes de réseaux sociaux afin de permettre un contrôle approfondi de son activité en ligne.
Face à ces restrictions, plusieurs étudiants étrangers disent « regretter » d’avoir choisi les universités américaines, dénonçant un climat d’incertitude et de stigmatisation. De leur côté, les démocrates ont fustigé la décision de Donald Trump. Ils estiment qu’elle constitue une atteinte au droit à un procès équitable et risque d’entacher l’image des États-Unis comme destination académique.
Médard Clobechi
