
Service de santé des armées du Bénin : un congrès scientifique réunissant des experts s’ouvre à Cotonou
Le palais des Congrès de Cotonou accueille depuis ce mercredi 17 septembre 2025, le premier congrès scientifique du Service de santé des armées du Bénin. L’évènement réunit des Experts médicaux militaires, des Chercheurs ainsi que des professionnels de santé venus du Bénin et de plusieurs pays de la sous-région.
Mieux prévenir, détecter et traiter les pathologies auxquelles sont confrontées les forces armées dans l’exercice quotidien de leurs missions. C’est l’objectif principal de ce premier congrès de Cotonou consacré au service de santé des armées. Ayant pour thème : « Le Service de santé des armées du Bénin face aux défis sanitaires et sécuritaires contemporains », cette rencontre scientifique annoncée en Conseil des Ministres il y a quelques semaines vise à promouvoir la recherche scientifique et l’innovation en médecine militaire.
Dans son allocution, le Colonel-Major Léonce AHOUANVOEKE, Directeur du Service de Santé des Armées, a rappelé que la médecine militaire se caractérise par son excellence scientifique, sa capacité d’adaptation et son innovation constante : « C’est une médecine de l’urgence, de la mobilité, mais aussi de l’innovation permanente », a-t-il laissé entendre. Pour lui, ce congrès constitue un moment fraternel propice à la réflexion sur des enjeux cruciaux tels que la gestion des crises sanitaires, la formation continue du personnel ou encore l’adaptation aux évolutions de la médecine moderne.
Le Ministre de la Santé, Pr Benjamin HOUNKPATIN, a pour sa part salué le renforcement des liens historiques entre les services de santé militaire et civil, au bénéfice des populations. Il a exprimé sa conviction quant à l’issue fructueuse de ces échanges.

En ouvrant officiellement les travaux, le Ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la Défense nationale, Fortunet Alain NOUATIN, a insisté sur le rôle stratégique de la santé dans la performance militaire : « Il n’y a pas de puissance militaire sans puissance sanitaire, et pas de victoire sans la capacité de protéger et de soigner », a souligné ce dernier.
Pour finir, il invité les congressistes à mener des réflexions approfondies et à nourrir des débats constructifs, afin de dégager des solutions innovantes susceptibles d’améliorer la qualité des soins et les savoir-faire des professionnels de santé militaire.
Il importe de présider que, outre le personnel médical et paramédical militaire, de nombreux médecins et paramédicaux civils ainsi que des délégations venues du Togo, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Gabon prennent part aux assises.
Les travaux prennent fin ce vendredi.
L.T.
