Traitement de l’information dans des zones à risque : À Abomey, la HAAC renforce les capacités d’une trentaine de journalistes
La 7e mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) est très préoccupée par la formation des professionnels des médias pour un bon exercice du métier du journalisme en République du Bénin, afin de faire face aux défis actuels. C’est dans cette dynamique que l’institution de régulation a initié un séminaire de formation à l’intention d’une trentaine de journalistes venus de divers horizons, sur le traitement de l’information dans les zones à risque. Elle va durer deux jours et a été ouvert ce mercredi 24 septembre 2025 à l’hôtel Bis à Abomey.
Durant cette première journée du séminaire, les participants ont été entretenus sur des thématiques aussi diverses que variées à savoir : « Le rôle des médias dans la prévention des conflits et la promotion de la paix », « Responsabilité sociale et éthique des journalistes en période sensible », « Techniques de vérification et de recoupement de l’information dans un contexte de crise ». Ces différents thèmes ont été respectivement animés par Léon Brathier, Journaliste et Enseignant, Virgile Ahissou, ancien correspondant BBC Afrique et Boni Moussa Madougou, journaliste-consultant.
La présentation de ces communications a été suivie d’une séance de question-réponses pour plus de compréhension de la part des participants et des travaux pratiques de groupe. Lesquels travaux pratiques ont offert aux professionnels des médias, une occasion de confronter leurs expériences, d’échanger leurs approches et de renforcer leurs capacités collectives.
En procédant à l’ouverture de l’atelier, le Secrétaire Général de la HAAC, intervenant au nom du président de l’institution de régulation, François Awoudo a
souligné que la Haac a initié le présent séminaire afin d’accompagner les journalistes qui sont les premiers à se retrouver sur le théâtre des événements qui marquent les crises sécuritaires dans la sous région, dans leur travail difficile de traitement de l’information dans les zones à risque. « Car chaque fois qu’il y a crise, l’information devient cruciale, mais dans le même temps, son traitement devient compliqué », a-t-il laissé entendre.
Aux dires du SG, en initiant cette activité, la HAAC souhaite initier davantage les professionnels des médias, afin que leurs interventions médiatiques en particulier dans les zones sensibles, contribuent à la stabilité sociale et à la sécurité publique.
Les travaux vont se poursuivre ce jeudi avec la restitution, l’amendement du rapport général et bien d’autres points inscrits à l’ordre du jour de la formation.
L.T.
