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Séisme politique à Paris : Sébastien Lecornu jette l’éponge quelques heures après la formation du gouvernement

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Un gouvernement éclair pour un mandat éphémère. Sébastien Lecornu, fraîchement nommé Premier ministre, a présenté sa démission moins de 24 heures après la formation de son équipe gouvernementale, plongeant la France dans un chaos institutionnel sans précédent sous la Ve République.

L’annonce est tombée comme un couperet dans la soirée, confirmée par un communiqué laconique de Matignon. Selon son entourage, Lecornu aurait pris sa décision pour des raisons “personnelles et de cohérence politique”, après des désaccords profonds avec l’Élysée sur la composition même du gouvernement.

La stupeur est totale : le gouvernement Lecornu n’aura vécu qu’une journée, sans même tenir son premier Conseil des ministres. Une durée de vie record dans les annales politiques françaises. « C’est une situation d’instabilité inédite », confie un haut fonctionnaire abasourdi.

D’après plusieurs sources proches du dossier, le nouveau Premier ministre aurait très mal accueilli les arbitrages présidentiels, notamment les nominations imposées à des portefeuilles stratégiques tels que l’Économie et la Défense. Certains évoquent un sentiment d’humiliation, d’autres un différend plus profond sur la ligne politique à tenir face à la crise sociale et géopolitique actuelle.

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À l’Élysée, on tente de circonscrire l’incendie. Un communiqué évoque « une décision personnelle », mais l’embarras est palpable. Le président se retrouve contraint de recomposer dans l’urgence un nouvel exécutif, à peine 24 heures après l’avoir annoncé.

L’opposition, elle, se déchaîne. Pour Jean-Luc Mélenchon, « c’est la démonstration que le pouvoir est en décomposition accélérée ». Marine Le Pen y voit « un naufrage institutionnel », tandis que les Républicains dénoncent « une dérive monarchique où même les Premiers ministres n’ont plus de marge de manœuvre ».

Ce départ express de Sébastien Lecornu signe l’un des épisodes les plus surréalistes de la Ve République, une parenthèse politique aussi courte que dévastatrice, révélant un exécutif fracturé dès ses premières heures.

Joseph Sossou

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