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Poursuivis pour détournement de biens publics et blanchiment de capitaux : le procès de Sylvia Bongo et de son fils fixé au 10 novembre à Libreville

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Au Gabon, le procureur général près la Cour de cassation, Eddy Minang, a confirmé la tenue du procès de l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin. Le procès est prévu pour le 10 novembre 2025 devant une Cour criminelle spéciale à Libreville.

Poursuivis pour détournement de biens publics, blanchiment de capitaux, concessions illégales et autres crimes économiques, les deux accusés seront jugés en leur absence, selon la procédure de contumace prévue par le code pénal gabonais.

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La défense installée à Londres avait annoncé son refus de participer au procès, dénonçant une « justice aux ordres ». En réaction, le procureur général a rejeté ces accusations car pour lui, « les faits ont été commis à Libreville. Ils ont été interpellés à Libreville ». Face à la non-comparution de Sylvia et Noureddin Bongo, le magistrat a rappelé les dispositions de l’article 145 du Code de procédure pénale. « L’accusé renvoyé devant la Cour criminelle qui ne se présente pas après notification est jugé selon la procédure de contumace », a-t-il précisé.

Les avocats de la famille Bongo ont soutenu avoir introduit un recours en cassation depuis l’Europe. Le procureur général a formellement démenti. « Il n’y a aucun recours dans le dossier. Ces avocats n’ont posé aucun acte juridique, si ce n’est deux ou trois conférences de presse », a-t-il affirmé.

Médard Clobechi

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