Le président Nana Akufo-Addo a réaffirmé ce dimanche son engagement ferme en faveur de la liberté de la presse, lors de la 29e édition des GJA Media Awards, organisée par l’Association des journalistes du Ghana (GJA). Il a promis de garantir un environnement sûr pour les professionnels des médias, tout en appelant à un dialogue renforcé entre la presse et les forces de sécurité.
Lors de la cérémonie tenue à Kumasi, le chef de l’État a assuré qu’il ne tolérera « aucune forme d’intimidation, d’ingérence ou d’attaque contre les journalistes ». Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs observateurs pointent une recrudescence des pressions sur les acteurs médiatiques en Afrique de l’Ouest.
Le président a également instruit le ministre d’État chargé de la communication gouvernementale et le ministre de la sécurité nationale à mettre en place un forum permanent de concertation entre médias et agences de sécurité. L’objectif est de promouvoir le respect mutuel, renforcer la confiance et prévenir tout incident lié à l’exercice du journalisme.
Selon le classement mondial de la liberté de la presse 2025 publié par Reporters Sans Frontières (RSF), le Ghana occupe la 52ᵉ place sur 180 pays, avec un score de 67,13. Ce résultat marque un léger recul par rapport à 2024 (50ᵉ), témoignant des défis persistants liés à la sécurité des journalistes et à l’indépendance éditoriale. Malgré cette baisse, le Ghana demeure l’un des pays les mieux classés d’Afrique de l’Ouest en matière de liberté de la presse.
Médard clobechi
