
Crise politique au sein du parti les Démocrates: Démission du député suppléant Jean Eudes Gandonou qui ravive le séisme politique au sein du parti
Le séisme politique au sein du parti les Démocrates vient de prendre un nouvel élan avec la démission de Jean Eudes Gandonou, député suppléant et coordonnateur du 15ᵉ circonscription électorale et coordination du 5ème arrondissement de Cotonou. Le courrier, daté du 17 novembre 2025, reste bref, presque froid. Le mot-clé qui s’impose dans ce premier paragraphe comme dans l’esprit de nombreux observateurs, un séisme politique dont les répliques s’enchaînent.
Gandonou parle de « convenances personnelles » sans autre détail. Une formule courte qui, dans un parti déjà traversé par des tensions internes, alimente les interrogations. Les Démocrates vivent depuis plusieurs mois une série de crispations entre instances locales, cadres intermédiaires et direction nationale. Dans ce contexte, chaque départ compte.

Le député suppléant appartenait à un maillon territorial stratégique. Son rôle dans le 5ᵉ arrondissement en faisait un relais local actif. Son retrait brutal, envoyé au président du parti, s’ajoute aux signaux répétés d’un malaise interne. Ce nouvel épisode nourrit la perception d’un parti sous pression, avec un équilibre fragile.
Dans les rangs des militants, la nouvelle passe mal. Certains y voient un geste isolé, d’autres un indice de la difficulté croissante à maintenir l’unité. Quoi qu’il en soit, cette démission renforce l’impression que le séisme politique se poursuit, par petites secousses mais sans pause.
Pour la direction, le défi est désormais simple, contenir la fissure avant qu’elle ne s’élargisse. Le départ de Gandonou, même sans éclat, rappelle que l’essentiel se joue dans la capacité du parti à garder ses forces en interne, sans laisser chaque rupture devenir un signal d’affaiblissement.
