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Avenir hydrique et accès à l’eau potable : Les pays du bassin de la Volta approuvent 3 mécanismes stratégiques pour l’avenir hydrique

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Une quarantaine d’experts venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana et du Togo ont pris part, du 18 au 20 novembre 2025 à Cotonou, à l’atelier de validation des études réalisées dans le cadre du projet Dynoba, consacré à la dynamisation des appuis aux organismes de bassins transfrontaliers africains. Cette rencontre, ouverte par le Secrétaire général du ministère béninois de l’Eau, Basile Kanon Adjo, marque une étape clef dans l’amélioration de la gestion du bassin du Volta dans un contexte de changement climatique.

Financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par l’Office international de l’eau (OIEau), le projet a permis de conduire trois études majeures. Selon Robert Yaovi Dessouassi, Directeur exécutif de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), les résultats obtenus constituent « les piliers techniques et institutionnels d’une transformation profonde de la gouvernance de l’eau dans le bassin ».

Le premier outil validé est un Programme d’investissement pour le renforcement de la résilience climatique, qui fixe les priorités d’intervention jusqu’en 2035. Il identifie les zones les plus vulnérables, évalue les besoins et propose un portefeuille de projets à fort impact incluant infrastructures hydrauliques, préservation des écosystèmes et développement communautaire.

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Le deuxième mécanisme approuvé explore des voies innovantes de financement, notamment la valorisation des services rendus par l’eau et des modèles de partenariats public-privé. Déployé dans les six États membres, il vise à réduire la dépendance financière de l’ABV et à renforcer sa capacité d’investissement au profit des populations du bassin.

Le troisième outil entériné concerne la gestion coordonnée des infrastructures, un dispositif moderne d’aide à la décision et de suivi technique destiné à optimiser l’exploitation des barrages, réservoirs et aménagements existants ou futurs, dans une logique d’hydro-solidarité régionale.

Pour Basile Kanon Adjo, ces trois instruments « traduisent une vision commune d’un bassin du Volta résilient, solidaire et tourné vers l’avenir ». Le représentant du ministre a souligné l’importance du conclave, qui représente « une étape cruciale dans le renforcement des capacités techniques de l’ABV et dans la consolidation d’une gouvernance concertée de l’eau ».

Les travaux de Cotonou ont ainsi débouché sur une validation unanime des nouveaux leviers de gouvernance hydrique, ouvrant la voie à une gestion plus intégrée, durable et coordonnée du bassin du Volta.

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