La salle polyvalente du Palais des Congrès de Cotonou a accueilli, ce jeudi 18 décembre 2025, la cérémonie d’ouverture du Congrès annuel pour la sécurité des patients et la qualité des soins (CASQ), organisé par l’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé (ARS). Cette édition est centrée sur le thème « La sécurité du patient au Bénin : de la politique nationale aux actions concrètes dans les établissements de santé ».
Richard Gandaho, secrétaire exécutif de l’ARS et président du comité d’organisation, a salué l’initiative de ce rendez-vous d’apprentissage collectif, exprimant le souhait que « les échanges contribuent à consolider les actions déjà engagées sur le terrain ».
Jean Konan Kouamé, représentant résident de l’OMS, a rappelé que « la sécurité des patients constitue un enjeu majeur de santé publique » et précisé qu’« un patient hospitalisé sur dix en Afrique subit un événement indésirable, dont une grande partie pourrait être évitée ». Il a ajouté que « la sécurité des patients n’est pas une destination, mais un long voyage qui exige leadership, constance et apprentissage ».
Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à placer la sécurité des patients et la qualité des soins au cœur des politiques publiques insistant sur l’importance de « fédérer tous les acteurs autour d’objectifs communs ».
Lucien Dossou-Gbété, président de l’ARS, a indiqué que « le dispositif de sécurité des patients est désormais déployé dans plus de 90 % des établissements de santé du pays » . Saluant l’ouverture internationale de cette édition, désormais institutionnalisée sous le nom de CASQ, il a précisé diverses activités au menu. D’après lui, durant ces deux jours, des conférences, ateliers et expositions permettront d’échanger sur les défis, les pratiques professionnelles, les facteurs humains et organisationnels, ainsi que sur les innovations numériques et écologiques au service de la sécurité des soins.
À travers le CASQ, le Bénin ambitionne « de s’imposer comme une référence en Afrique de l’Ouest en matière de sécurité des patients et de qualité des soins », en plaçant « durablement le patient au cœur du système de santé ». a-t-il conclu.
Laura LEKE
