RAM Grand

Au terme d’une semaine de garde à vue à la BEF: L’ancien ministre de la défense Candide AZANNAÏ dort désormais en prison

0 820

Le nom de Candide AZANNAÏ résonne désormais dans les couloirs austères de la justice spéciale. Après une semaine de garde à vue à la brigade économique et financière, l’ancien ministre a été présenté, dans la soirée de ce vendredi 19 décembre 2025, au parquet de la cour spéciale des infractions économiques et du terrorisme. L’audition, longue et tendue, s’est poursuivie devant le juge d’instruction puis le juge des libertés et de la détention. À l’aube de ce samedi 20 décembre 2025, la décision est tombée, mandat de dépôt.

La comparution s’est achevée dans un silence pesant. Candide AZANNAÏ, président du parti Restaurer l’Espoir, a quitté le palais de justice sous escorte, direction la prison. Le visage fermé, le pas lent, mais le regard droit. Selon son conseil, Me Elie Dovonou, l’ancien ministre de la défense est poursuivi pour complot contre l’autorité de l’État et provocation directe à la rébellion. Des qualifications lourdes, au cœur d’un dossier suivi de près par la juridiction. Dans la cour, juste avant de monter dans le fourgon pénitentiaire, Candide AZANNAÏ a laissé échapper une phrase, brève, presque sèche : « Je suis un guerrier ». Des mots lancés au petit matin, comme un refus de courber l’échine.

Banniere carrée

L’affaire Candide AZANNAÏ entre désormais dans une phase judiciaire plus serrée. Derrière les portes closes de la CRIET, le temps de l’instruction commence. Le temps aussi de l’attente, pour ses proches, ses soutiens et ses adversaires.

Joseph Sossou

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

error: Content is protected !!