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Département du Couffo: Démissions en chaîne au Bloc Républicain dans la commune de Lalo, huit leaders quittent le navire

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Dans la commune de Lalo, dans le département des Couffo, les démissions au bloc républicain prennent une tournure nette et structurée. Huit responsables et militants ont formalisé leur départ à travers des lettres adressées au président du parti. Les courriers, datés entre le 20 et le 22 décembre 2025, concernent quatre arrondissements et exposent, parfois à mots couverts, un malaise politique. Les démissions au bloc républicain se répartissent ainsi par arrondissement 

A Adoukandji, Marcellin AHOUAGA, candidat BR aux élections communales de 2020 et Benoît ADJA, membre fondateur du Bloc républicain ont démissionné. A Ahomadégbé, il s’agit de Christian YOH, membre fondateur du bloc républicain et de Jean-Claude HONGBETE, suppléant du chef d’arrondissement. A Ahodjinnako, il s’agit de Raymond DJOUKPO, candidat BR aux élections communales de 2020 et Emmanuel KETO, leader BR dans l’arrondissement. Enfin dans l’arrondissement de Tohou Pascal Jean NOUTCHEDEHOU, candidat BR aux élections communales de 2020 et 

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– Paul DEGNON, candidat BR aux élections communales de 2020 sont désormais démissionnaires. 

Parmi ces huit départs, six concernent directement d’anciens candidats aux élections communales de 2020. Des profils engagés, souvent en première ligne sur le terrain, aujourd’hui sortis du parti par des lettres sobres mais sans équivoque. Les motifs avancés restent pour l’essentiel des « convenances personnelles ». Une lettre, toutefois, évoque clairement un sentiment de frustration lié à la faible reconnaissance du travail militant dans les décisions internes. Une formulation mesurée, mais lourde de sens dans un contexte où l’engagement repose d’abord sur la présence et l’endurance. À Lalo, ces démissions au bloc républicain ne relèvent pas de l’anecdote. Elles touchent des figures connues à la base, dans plusieurs arrondissements à la fois. Le signal est clair, le lien entre la direction politique et certains cadres locaux s’est distendu. Pour l’heure, aucune réaction publique n’a été enregistrée. Mais sur le terrain, ces départs successifs interrogent l’organisation interne du parti et sa capacité à retenir ceux qui l’ont porté lors des échéances électorales passées. À Lalo, le silence qui suit ces lettres pèse déjà dans le débat politique.

Joseph Sossou

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