Le scrutin des communales et municipales aura lieu le 17 mai 2020. Et les campagnes électorales démarreront le 1er mai. Soit exactement deux semaines avant le jour du scrutin. Ce qu’a d’ailleurs prévu le code électoral en vigueur. Pourtant, des acteurs politiques font constater ces derniers jours, un début de campagne sur les réseaux sociaux.
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La Céna, l’institution chargée de l’organisation des élections poursuit le processus électoral suivant son chronogramme établi dès la convocation du corps électoral. Les formations politiques doivent s’accrocher au respect dudit chronogramme. Pourtant, elles font le contraire. Des groupes de Whatsapp, Messenger et de Facebook sont devenus l’espace de campagne précoce pour les candidats en lice. Des effigies propagandistes à l’égard des candidats y sont énormément répandues. Des leaders politiques quémandent allègrement l’électorat via ces canaux d’échanges. Alors que ce n’est légalement pas encore le moment. Ils doivent comprendre qu’aucune chance de campagne précoce ne leur est offerte d’après la vidéoconférence des présidents d’institutions. Cette campagne précoce atteste que ces acteurs politiques sont en déphasage des prescriptions des textes électoraux. Ils violent ainsi le code électoral tout en fragilisant la bataille d’assainissement du paysage politique enclenchée par le régime Talon.
Le comble, des formations politiques de la mouvance notamment l’Union progressiste et le Bloc républicain ne sont pas épargnées de ces comportements contraires aux exigences électorales. Des candidats sur ces listes baignent abondamment dans ce fleuve de campagne précoce. Pour un modèle démocratique plus exemplaire sous l’administration Talon, ces partis doivent mettre fin à cette campagne visiblement illégale. Pendant cette période de veille électorale, ils doivent animer la vie politique selon le rythme de la Céna.
