Commercialisation des noix de cajou, de karité et de Soja: Le Bénin se conforme aux normes et qualités exigées
À en croire le Président de l’Interprofession de la Filière Anacarde du Bénin (IFA-Bénin), Édouard Assogba, la filière anacarde, est l’une des filières phares du Programme d’Actions du Gouvernement. Il a fait un rappel des faits à l’actif de la ministre qui ont positivement marqué et sensibilisé toutes les familles de l’Interprofession. Les acteurs ont donc pris l’engagement de travailler très professionnellement en interne sur les liens d’affaires pour accéder aux marchés dans le respect des normes et qualités exigées.
Édouard Assogba n’a pas manqué de relever des dysfonctionnements au cours de la campagne en cours et fait du bon déroulement de la campagne de commercialisation de noix de cajou par un système de commercialisation qui profite à l’ensemble des acteurs une préoccupation majeure. Pour le Président de l’Ifa-Bénin, l’intérêt de cet atelier n’est plus à démontrer, car il va permettre de capitaliser les acquis des précédentes assises pour que la campagne prochaine soit une phase pilote au grand bonheur de tous les acteurs. Il s’est réjoui du duo constitué par la ministre du Commerce et son collègue de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, qui a été très bénéfique pour le Bénin et la filière anacarde.
Les fruits des réflexions bientôt soumis au président Talon…
La ministre de l’Industrie et du Commerce, en ouvrant les travaux, a fait savoir que les filières d’exportation et de rente comme le cajou, le karité et le soja sont d’une grande importance pour l’économie nationale.
Pour son homologue de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, en collaboration avec les acteurs de la filière cajou et les partenaires techniques, il a été organisé une visite d’échange d’expérience en Tanzanie et au Mozambique en vue de comprendre leurs modèles de commercialisation de l’anacarde et également, de l’adapter et de prendre des décisions plus proches, plus réalistes pour l’épanouissement de nos filières. « Je sais compter sur vos expériences éprouvées dans ces filières afin de nous apporter des contributions qui permettront véritablement d’adapter les réalités du Bénin aux documents qui vous seront soumis et d’aboutir à un modèle de commercialisation et un cadre réglementaire qui répondent aux spécificités de chacune des filières cajou, karité et de soja », a conseillé le ministre.
Il faut dire que les fruits des réflexions de cet atelier seront soumis au président Talon afin de lui permettre de prendre les décisions pour l’épanouissement des filières.
Rose .H