Le gouvernement béninois alerte sur une montée des cas de rage canine observée au cours du premier trimestre 2025. Un communiqué conjoint du ministre de la Santé et de celui de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche évoque une situation préoccupante dans plusieurs communes du pays.Un enfant de huit ans est décédé en avril à Oungbega, dans la commune de Djidja, après un contact avec un animal infecté.
Ce drame remet en évidence les risques liés à cette maladie, souvent fatale en l’absence de soins rapides.La rage est une infection virale transmise à l’homme par morsure, griffure ou léchage d’un animal porteur. Chiens, chats et singes sont les principaux vecteurs. Lorsqu’elle est traitée à temps, elle peut être évitée.
Mais sans intervention rapide, l’issue est généralement mortelle.Depuis 2021, des campagnes de vaccination à tarif réduit sont organisées pour immuniser les animaux domestiques. Les propriétaires sont encouragés à s’y conformer. L’accès aux soins vétérinaires de proximité a également été renforcé.Par ailleurs, les hôpitaux et centres de santé sont équipés pour assurer une prise en charge rapide en cas d’exposition.
Les autorités invitent la population à respecter quatre recommandations simples :
1. Faire vacciner les animaux domestiques.

2. Éviter tout contact avec un animal errant ou suspect.
3. Se rendre immédiatement dans un centre de santé en cas de morsure ou griffure.
4. Sensibiliser les proches, en particulier les enfants, aux comportements à adopter.
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