Bénin : « Patrice TALON, l’oint ou l’hostie de Dieu ? », a analysé Gilles GOHY

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Le destin de l’Homme est donc tributaire de cette polarité duale qui donne sens et puissance à toute action humaine. C’est pour cela qu’on dit banalement que seul le Créateur de l’Univers, le « Sans-Dimension » Omniscient et Omnipotent (encore appelé DIEU-TOUT-PUISSANT ou ALLAH-LE-MISERICORDIEUX) éclaire et donne le succès, par le biais des personnes, des gens de bien, serviteurs de Dieu et du succès de ses fils bien-aimés. Et quand c’est comme ça, seul le succès vous attrape spontanément ou vous rattrape avec entrain et bonhomie, malgré les coups bas de vicieux jaloux, dans la perversion du mal-faire !

C’est dire que si le destin du Président Patrice Talon avait dépendu de quelqu’un, il y a longtemps qu’il en aurait infléchi la tendance, par jalousie gratuite ou par lassitude, devant tant de succès de l’homme donné au Bénin par le Tout-Puissant ! Et par reconnaissance envers Dieu, nous devons continuer de louer ce destin et encourager le Président Patrice Talon à toujours faire mieux pour le Bénin qui en a tant besoin ! Qu’on ne s’en étonne pas outre mesure !

Mon silence de ces dernières semaines est simplement stratégique. Il y avait à dire, mais, pour ne pas être taxé de l’auditeur ronflant, de supporteur gluant ou de griotisme impénitent, comme les malveillants en découvrent aisément, jai procédé à une analyse prospective du Président Patrice Talon et de La Rupture. C’est cette réflexion que je partage cette fois avec vous !
Cette analyse, sans être académique ou savante, adopte simplement une approche binaire de la gouvernance au Bénin ces quinze dernières années.

Manichéenne, elle parcourt sommairement les phases classiques de la prospective : analyse rétrospective de la situation du pays Bénin à un moment donné (avant 2016), pour valablement statuer sur le vécu actuel des communautés béninoises (en 2020), avant la projection réaliste dans le proche avenir devant amener l’apothéose : ici, le couronnement du second mandat constitutionnel du Président Patrice Talon !

 

Avant 2016

Comme l’ont montré mes nombreux écrits passés, la situation de mon pays avant et depuis 2016 manifeste royalement la nuit et le jour ! Sans donner l’impression de verser dans une répétition ennuyeuse, on s’accorde simplement pour dire que tout était à construire, depuis l’infrastructure jusquà la superstructure. Le tissu économique était dans un délabrement jamais égalé. Le tissu social, tributaire d’une superstructure nauséeuse et morbide, était receleur d’une perte de valeurs incontestable, dressant l’hégémonie et la préséance aux antivaleurs.

Le bien-faire était la curiosité et les mauvais comportements de prévarication encouragés par l’ambiance (environnement sociopolitique entretenu) étaient la norme ! Les jeunes générations commencèrent dramatiquement par internaliser les mécanismes suicidogènes de la démocratie béninoise ! Tout le monde était chef et il n’y avait plus de chef. On se demandait à quel saint se vouer, le diable s’en étant emparé ; le Bénin allait irréversiblement à la dérive ! Dieu devait agir et il le fit en 2016, avec l’avènement de la Rupture et du Nouveau Départ !

 

Depuis 2016

Je distingue deux périodes ici : avant 2020 et après 2020

Avant 2020

Plébiscité à l’élection présidentielle de 2016, le Président Patrice Talon remplace son prédécesseur Boni Yayi au Palais de la Marina, pour son premier mandat constitutionnel (2016-2021).
L’une des différences caractéristiques entre la gouvernance précédente et celle de La Rupture du Président Patrice Talon est ce manque criard d’agitations stériles et de démagogies primaires.

Si la première s’était illustrée dans des invectives grossières, des confrontations stériles, et une navigation à vue de la chose publique, la gouvernance actuelle est celle de la pondération et du savoir-faire constructeur et fécond. Le truisme « réfléchir, avant d’agir » qui ébranle d’emblée le faire posé (l’action posée) et le savoir-être de bon aloi manifeste ainsi la capacité incontestable de révéler le Bénin dans le concert des nations et de le placer sur l’orbite du développement durable, celui à dimension holistique pour le bonheur pérenne des générations futures.

Le Président Patrice Talon opérationnalise ainsi parfaitement bien le lemme de Martinez de Pasqually qui pointait que « le Bien ne fait pas du bruit ; le Bruit ne fait pas du bien ! »
Le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG), cadre logique de référence de l’Action du Président Patrice Talon à La Marina, devient la boussole du succès présidentiel. Malgré les chocs exogènes, notamment la pandémie de la COVID-19 déstabilisatrice des grandes économies mondiales, les diverses tentatives malsaines de salir le pays à l’étranger afin de lui créer des problèmes, des gens ayant fui le pays sous le fallacieux prétexte d’être des exilés politiques, le Bénin, comme un roseau, ne se cassa point !

A contrario, grâce à une gouvernance rigoureuse, le pays continue tranquillement son bonhomme de chemin, sous des ovations soutenues !
Quel gouvernement avant la Rupture, surtout depuis l’indépendance du Bénin en 1960, a jamais établi un programme d’actions quil a suivi rigoureusement et sur lequel on peut juger son bilan à la fin de son mandat ? Il n’y eut que des improvisations, des erreurs et errements, dans de la navigation à vue permanente. Les actions souvent mal engagées ne dépendaient largement que du bon vouloir des partenaires extérieurs.

Une bonne illustration ici est la décision souveraine de la Rupture de rendre facile l’accès à l’eau potable à tous les Béninois, à l’horizon 2021 au lieu de 2030 suggéré par les ODD. Bien que ceci parait ambitieux, le pari est en train d’être gagné, bien sûr avec la participation des partenaires au développement. La différence ici, cest d’afficher clairement l’ambition et la mettre effectivement en uvre.

Quand vint l’opportunité dagir négativement envers la dette, le Bénin de la gouvernance Patrice Talon surprend le monde entier en adoptant une attitude révolutionnaire du refus de moratoire ou rééchelonnement de la dette ! Le pays continue ainsi d’honorer ses engagements contractuels, montrant d’office que la dette peut être utilisée à bon escient, pour le développement des pays emprunteurs !

Quand le Président Patrice Talon déclarait que le Bénin se construira aussi par ses propres impôts, les esprits étroits et malveillants crièrent d’emblée à la manipulation et à la fanfaronnade auxquelles la gouvernance passée nous habitua. Aujourdhui, on est admiratif de cette promesse tenue : toutes les villes du Bénin sont en profonde métamorphose infrastructurelle, donnant continûment par exemple à Porto-Novo les attributs d’une capitale politique.

En moins de cinq ans, Cotonou et les autres grandes villes comme Parakou, Natitingou ou encore Lokossa changèrent radicalement en tout, comme tous les secteurs de la vie socioéconomique au Bénin ! Tout fleurit ; l’espoir renaît dans le cur des Béninois optimistes. Le petit peuple boit du petit lait, désormais convaincu que le développement du Bénin est bien possible, loin de toute flagornerie stérilisante.

Toutes les tentatives mesquines ou sournoises de déstabilisations échouèrent : le renforcement démocratique se poursuit, montrant toute sa capacité de résistance aux chocs endogènes. La réforme du système partisan renforcée par la nouvelle charte des partis politiques pare de ses atours appropriés la démocratie béninoise optimiste pour l’avenir !

Banniere carrée

De guerre lasse, on tente d’attribuer tout fait social atypique à la gouvernance du Président Patrice Talon habituée à tous les opportunismes possibles. Quand un désaxé social ou un inadapté pathologique en vient à se suicider, il est très facile de pointer cette gouvernance totalement innocente. En effet, le suicide comme fait social, n’est ni un avatar, ni une innovation au Bénin. Il a toujours existé et rien, absolument rien, ne prouve qu’il prit une autre tendance, ces temps derniers.

En bon statisticien démographe, je peux vous assurer que, l’affirmer relèverait d’une myopie intellectuelle : seule une tendance de longue durée révélée par des séries chronologiques pertinentes de suicides dans le pays permettra doser une telle affirmation. Ce qui n’est pas du tout le cas ! On ne se suicide pas maintenant au Bénin plus qu’avant la gouvernance du Président Talon qui rit de toutes ces pitreries !

 

À partir de fin 2020

Ainsi, après un patient et méthodique tour de vis ou de tournevis pour les réglages nécessaires, le navire « Continuité de La Rupture » quitte le quai, le vent en poupe pour le second mandat constitutionnel du Président Patrice Talon, à partir de mai 2021 !
Gorgé des innombrables succès engrangés grâce à la bonne foi et à la rigueur véridique du Président Patrice Talon, toujours baignant dans le social et régurgitant sa foi inébranlable dans le Social, le navire « Bénin Révélé » entamera en 2021 sa vitesse de croisière bourrée de bonheur et de félicité pour les communautés béninoises optimistes.

Comment peut-il en être autrement quand toutes les tentatives de déstabilisation de l’homme et de La Rupture ont été nulles et de nul effet ? Comment s’étonner que ces vaines agitations stériles aient toutes achoppé sur la détermination du Président Patrice Talon à mener le Bénin au port de la Révélation au Monde ?

En moins de 05 ans de gouvernance saine et ovationnée dans le temps et l’espace, l’homme, digne fils du Bénin, a révélé le Bénin, au-delà des espérances moyennes, malgré toutes les acrimonies des parias à leur pays et en perte d’arguments et de venin !

En fait, les arguments pour un second mandat constitutionnel tout aussi brillant du Président Patrice Talon foisonnent. En voici quelques exemples :

Le « job » de la Révélation du Bénin annoncé par le Président Patrice Talon en 2016, largement réussi, doit nécessairement se poursuivre pour irradier de mille feux les nouvelles contrées béninoises légitimement envieuses du Projet Asphaltage !
Le couronnement de la réforme du système partisan est devenu effectif avec l’acceptation généralisée du parrainage comme nécessité de la construction démocratique au Bénin !

La Rupture montre ainsi que le parrainage n’est ni une lubie, ni une illumination ex nihilo au Bénin. Lidée du parrainage comme outil de crédibilisation et de garantie du renforcement démocratique au Bénin remonte relativement loin dans son passé (7ème Législature). Elle dut simplement sa mise en veilleuse à un délai de calendrier, le désordre politique ambiant lourd de chantages et de surenchères ne permettant pas d’envisager son application en toute sérénité !

C’est chose faite maintenant que les vendus ont étalé au grand jour leur propension morbide au dilatoire, à la mauvaise foi et à la destruction du Bénin !

Les conditions objectives de sa mise en uvre sont désormais réunies et cette loi relative au parrainage va certainement insuffler un nouveau dynamisme à la démocratie béninoise !

La révision de la Constitution est un autre couronnement de la Rupture. Depuis 30 ans, aucun gouvernement n’a jamais pu modifier cette Loi fondamentale, taillée sur mesure dont certaines dispositions paraissent aujourdhui dépassées. Les velléités de certains politiciens de se servir de cette révision pour s’éterniser au pouvoir avaient toujours empêché cette révision dite « opportuniste ».

En moins de cinq ans de pouvoir, après deux tentatives, la Rupture réussit là où les deux derniers présidents échouèrent. La particularité ici est qu’il ne sagit aucunement d’une révision opportuniste. La belle preuve est que le Bénin a pu mettre une disposition qui empêche désormais tout prétendant à chercher à briguer un troisième mandat. N’est-ce une prouesse que tout le monde doit applaudir ?

Regardez ce qui se passe autour de nous avec les révisions de Constitutions. Même au niveau des députés, les mandats sont limités à trois au plus, alors que même dans les plus vielles démocraties, le mandat est illimité. Même si vous n’aimez pas le Président, reconnaissez quand même ce qu’il fait de bien pour ce pays.

Les complaintes relatives au transfert de compétences intègrent désormais les reliques du passé. Contrairement à la gouvernance passée, le transfert de compétences n’est plus une chanson à multiples refrains diversifiés, mais une mélodie, douce symphonie bourrée de couplets fort savoureux. Les ressources allouées aux communes jouissent d’une nouvelle dynamique parfaitement bien adaptée au succès de la décentralisation.

L’éclatante victoire politique du Président Patrice Talon est simplement consubstantielle de sa volonté épiphanique de révéler le Bénin.

Alors, Patrice TALON : Hostie ou Oint de Dieu qui réussit sa mission pour le Bénin, non ?

Je le crois totalement !

Professeur Gilles Expédit GOHY.
Maître de Conférences en Sociologie du Développement.
Directeur-adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste.
Auteur du livre « Education et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Editions L’Harmattan à Paris.

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