Présidentielle du 11 avril 2021 : Madougou et ses coaccusés en prison, un gage de paix
Face à la menace réelle et aux projets funestes d’atteinte à la tranquillité publique à travers des actes de déstabilisation de l’État, d’assassinats de personnalités et de terrorisme, la justice béninoise a recouru à la bonne thérapie.
En effet, depuis la soirée du 3 mars, dame Reckya Madougou, candidate recalée du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 avril, a été arrêtée et placée en détention provisoire. Elle est poursuivie devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( CRIET) pour association de malfaiteurs et terrorisme au même titre que d’autres personnes. Auditionnée puis transférée à la prison civile d’Akpro-Missereté depuis le vendredi 5 mars, Reckya Madougou n’a plus la possibilité de faire ses sorties, de tenir des propos en frasque et d’haranguer les foules à des desseins d’insurrection.
Depuis l’invalidation de son dossier de candidature par la Commission électorale nationale autonome (Céna), dame Reckya Madougou n’a jamais loupé aucune occasion pour lancer des mots tendancieux visant la remise en cause du processus électoral et de l’ordre constitutionnel. Hantée par son absence au scrutin présidentiel, la candidate du parti d’opposition Les Démocrates voulait probablement fait feu de tout bois pour s’emparer du pouvoir même si c’est au prix de la déstabilisation de l’État béninois.
Mais depuis une semaine, le pays retrouve sa paix légendaire. L’espace public est dépoussiéré et nettoyé des propos incendiaires qui ne militent pas pour la cohésion nationale. Désormais, les Béninois ont renoué avec la tranquillité et n’ont plus la peur au ventre en raison des menaces presque quotidiennes de dame Reckya Madougou. Chef de file des contestataires du processus électoral, Reckya Madougou est mise hors d’état de nuire.
Les acolytes de la terreur qui bénéficiaient de l’ombre de Reckya Madougou sont désormais sans boussole et sont bien obligés de se ranger. Le processus électoral suit son cours normal et les électeurs se préparent pour aller voter dans une ambiance festive le 11 avril prochain.
Dans cette affaire de déstabilisation de l’État et d’assassinat de personnalités, Dame Reckya Madougou est mise sous mandat de dépôt au même titre que les sieurs Mama Touré, colonel de l’ex-gendarmerie à la retraite, Georges Sacca, proche collaborateur de la candidate du parti Les Démocrates et d’un jeune fonctionnaire de police.