Affaire Reckya Madougou : Gilles Gohy confond les « désinformateurs » du peuple
En cette période électorale sensible, des citoyens de mauvaise foi s’adonnent à des actes de mythomanes dans l’optique de troubler le scrutin du dimanche 11 avril 2021. Mais, le rêve toxique de ces désinformateurs, « ennemis de la personne Patrice Athanase Guillaume Talon » qui complotent en réalité contre la République est régulièrement brisé par des citoyens patriotes comme le professeur Gilles Expédit Gohy.
La mythomanie semble devenir le sang qui circule dans les veines de certains Béninois. Après plusieurs intoxications formées et distillées dans l’opinion publique pour peindre en noir les grandes réalisations du PAG (Programme d’Actions du Gouvernement), les mythomanes reviennent saisir le dossier Reckya Madougou pour manipuler le peuple contre le pouvoir Talon. En réalité, la situation de la candidate titulaire Reckya Madougou du parti Les Démocrates ne serait pas de la « chasse aux sorcières ».
Dans une interview accordée le dimanche dernier à nos confrères de la Radio Sèdohoun, le professeur socio-politologue et Directeur adjoint de cabinet du ministère de la Communication et de la Poste, Gilles Expédit Gohy a expliqué qu’il y a simplement de la vaine polémique autour du dossier Madougou. Car, à l’en croire, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Pour lui, la justice béninoise fait simplement son travail et on doit la laisser aller au bout. « Elle ne fait jamais rien au hasard. Elle sait apprécier les faits, elle sait apprécier les éléments disponibles et les preuves en sa possession », a-t-il précisé pour marteler la nécessité de faire confiance en la justice béninoise.
L’arrestation de Madougou n’est-elle pas arbitraire ? À cette question, le Dac du ministre Alain Orounla n’a pas mâché ses mots. « On n’est pas allé se jeter sur madame Reckya Madougou du jour au lendemain. Il y a un faisceau de considérations en jeu. C’est par rapport à la véracité de certaines preuves, c’est par rapport à la densité de certaines charges qu’on est actuellement à cette situation », a-t-il confié avant d’insister qu’il n’y a aucun harcèlement contre la candidate recalée par la Céna pour dossiers incomplets.
« Que les populations se calment », a conclu l’analyste des questions sociopolitiques Gilles Gohy pour arracher le sifflet d’intoxication aux détracteurs du régime des réformes.