Affaire «déstabilisation de l’État béninois»: Madougou assume les messages exhibés par Modeste Kérékou

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Reckya Madougou donne raison au ministre Modeste Kerékou suite aux messages whatsapp exhibés début mars dans l’affaire  »assassinat programmé de personnalités, déstabilisation de l’État béninois ». Alors que beaucoup spéculaient sur l’authenticité des messages attribués à dame Reckya Madougou, la mise en cause vient de siffler la fin de ce feuilleton de doute.

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« Quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle », a averti Émile Zola. Ainsi en est l’affaire Reckya Madougou, qui fait le tour des médias nationaux et internationaux. Dans cette rocambolesque affaire, où l’on qualifie de “montage” les révélations faites par Modeste Kérékou, les opposants sont à présent confondus. Ils sont bien obligés de ravaler leurs propos et d’admettre la vérité. Reckya Madougou a elle-même reconnu être l’auteur des messages exhibés par le ministre Modeste Kérékou.
Dans les colonnes du quotidien béninois Matin libre, l’opposante arrêtée et gardée dans les liens de la détention pour financement du terrorisme a tenté vainement de rétablir la vérité. Dans ladite déclaration, Reckya Madougou a reconnu poing levé avoir envoyé des messages au ministre Modeste Kérékou. Un élément modificateur qui est intervenu dans la série d’actions et qui prouve à suffisance les manœuvres simiesques de l’opposante qui voulait en finir avec le régime Talon. À lire l’article de Matin Libre on note, sans fausse modestie ni parti pris, une justification trop bancale. Mieux, on se demande si toutes les formules belliqueuses utilisées là se justifient-elles pour une démarche de plaidoyer, de conciliation ? On a du mal à le croire.
Si c’était réellement pour les raisons évoquées et rapportées par nos confrères, elle n’allait pas effacer les messages. Elle lui expliquerait le sens de la démarche. Et puis, « Patrice Talon les énerve », « mener offensive » et autres formules guerrières, ce n’est pas pour faire plaisir qu’on utilise ce genre de formule.
Reckya Madougou a peut-être oublié que quand une affaire aussi grave comme celle-ci est devant les juridictions, on s’abstient de faire des déclarations du genre. La sagesse exige de garder le silence, car comme le rappelle un principe de droit, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Arrêtée le 3 mars 2021 dans la soirée, sur le pont de Porto-Novo après un meeting du FRD (Front pour la Restauration de la Démocratie) dans la ville-capitale du Bénin, Reckya Madougou attend son jugement dans cette affaire d’ « association de malfaiteurs et terrorisme ».

SWEDD

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