Déformation de la devise béninoise : le professeur GOHY s’offusque et rétablit l’ordre

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Sous la Gouvernance Talon, il existe des politiciens qui persistent à piétiner les valeurs patriotiques, et ce, malgré les multiples réformes contraignant au changement de paradigme. C’est le cas de ces politiciens pas trop connus du citoyen béninois qui ont tenu le 10 juillet dernier, des propos attentatoires aux valeurs cardinales de la Nation.

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Pour ces derniers, la devise sacrée « Fraternité – Justice – Travail » devrait devenir sous la Rupture, « Exil – Emprisonnement – Assassinat ». A-t-on ainsi besoin de dévaloriser la Nation, parce qu’on critique une gouvernance qui, en réalité, est restauratrice du développement tant attendu par le peuple souverain ? En tout cas, on pourrait éviter cette grave erreur si la fibre patriotique circulait dans les veines.

Mais tenez ! Cette pagaille nocive dans un pays démocratique ne va pas perdurer. L’Universitaire éclaireur Gilles Expédit GOHY qui, par ses analyses purement techniques, a été reconnu « Révélateur de la bonne gouvernance », a, via un décryptage de la sortie de ces acteurs politiques, condamné les propos lapidaires tenus tout en leur inculquant les leçons patriotiques.

(Ci-dessous, le décryptage du Révélateur de la bonne gouvernance)

Dans la vie, la nullité de certains événements politiciens et la facétie de leur occurence nous incitent à croire que les acteurs de la vie sociopolitique de mon pays pêchent souvent gravement ! À décharge, ils faillissent aisément par myopie, amnésie ou par ignorance fondamentale de la dynamique de l’arène politique béninoise. Doit-on en rire ? Je crois qu’à défaut, il vaut mieux en pleurer ! Des loups affamés et mal réveillés sortent ainsi des bois, escomptant effrayer des gazelles constamment vigilantes pour la quiétude dans la Communauté.

Le 10 juillet 2021 à Cotonou, une certaine « Union des forces de l’Opposition » invitée au Conseil national du Parti Mouvement populaire de libération (M.P.L) fit des siennes, dans de fortes déclarations lapidaires à strophes plus opiniâtres que véridiques. Des affirmations brutales, à l’emporte-pièce et à la lisière du délire, fusèrent aisément, comme des assertions gratuites de consistance douteuse et de consonance relative. Quand à brûle-pourpoint, l’hystérie clame que le Bénin est en danger et perdition sous la Gouvernance du Président Patrice TALON, on se surprend à constater le sérieux a déserté le forum, dans l’errance du mensonge !

Ladite « Opposition à Patrice TALON », comme elle se nomme, qui jure n’avoir de cesse de le voir partir du pouvoir, ironisa pourtant gravement sur la devise du Bénin. Pourtant, le bon sens aurait bien voulu qu’un aspirant à la gestion de ce pays, ne s’amuse point avec ses souverains attributs.

Ainsi, pour le président du GSR, parti présent au fameux Conseil national, cette devise du Bénin « Fraternité – Justice – Travail » qu’il a lamentablement galvaudée, devrait devenir « Exil – Emprisonnement – Assassinat ». Quelle hystérie !

Le miteux parallèle imaginaire ainsi établi, me semble sémantiquement si incohérent et conceptuellement si piteux, qu’il m’est apparu nécessaire d’apporter les rectifications suivantes.

Je demeure persuadé qu’il est nécessaire de jouer ce rôle de vigie du Temple Bénin, pour éviter qu’on continue d’embrouiller les honnêtes citoyens simplement désireux de contribuer au développement de leur pays.

1- le pouvoir politique du Président Patrice TALON ne divise en rien les Béninois par des subterfuges et des digressions de faire-valoir, comme dans un passé récent où une sinistre caractérisation peint le pays Bénin en catégories lugubres de divisions fratricides primaires. Les Béninois devraient s’affronter entre eux!

En revanche, en œuvrant plutôt structurellement à consolider le développement en cours inexorable au Bénin, la Gouvernance de Patrice TALON, à mon sens, ne fait que déployer résolument son argumentaire si convaincant qu’il permit d’avoir aujourd’hui au Bénin, pour la première fois de son Histoire, un chef de file de l’Opposition statutairement qualifié et règlementairement incarné par le sieur Paul Hounkpè, Président du Parti d’opposition FCBE.

2- Invité au Conseil national du MPL, de quel « exil » parle M. Guédou, chef du parti d’opposition GSR, si ce n’est de notoriété publique que, ceux qui se disent en exil, sont simplement des Béninoises et Béninois en indélicatesse avec la Loi et qui, de ce fait, sont en divagation dans le monde, sous le fallacieux prétexte d’être persécutés par le Gouvernement du Président Patrice TALON?

3- Sous le Président Patrice TALON, le Bénin n’est pas une pétaudière où tout le monde est chef et, en définitive, il n’y a plus de chef!
Quel Béninois ou Béninoise, en conformité avec les textes de la République, peut-il se prévaloir d’un quelconque « exil » infligé par le Président Patrice TALON ?

Cette fausse affirmation est donc outrancière et totalement irréfléchie, au regard de la réalité béninoise actuellement et concrètement vécue. Quelle est donc cette chapelle politique dite de l’Opposition qui couvre de vains oripeaux les besoins réels des communautés béninoises, escomptant encore les mystifier par des mensonges !

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4- En outre, de quel « assassinat » nous parle-t-on, si ce ne sont pas ces hommes et femmes apatrides à leur pays et qui se réclament de l’Opposition au régime du Président Patrice TALON pour armer des chasseurs instruits et appelés à la rébellion pour fusiller « l’armée inconsciente », en violation de toute décence et orthodoxie militaires ?

5- Enfin, de quel « emprisonnement » disserte-t-on si gravement qui n’est point été consécutif à une procédure judiciaire limpide, sérieuse et avérée ? Il n’y a donc aucune fantaisie à ce niveau ni ailleurs sous La Rupture !

Pourtant, la digression enfle quand le délire voit le Président Patrice TALON perdre son temps dans des manœuvres mesquines de division. C’est ne pas connaître l’homme, ça! Franchement !

6- Par ailleurs, de quelle division de l’opposition vocifère le sieur Guédou qui ne lui soit congénitale et qui, selon lui, doit être promptement conjurée pour « le succès  » d’une hypothétique « Union des Forces de l’Opposition »? Quel oiseau de mauvais augure !

7- La « division » a toujours été consubstancielle à cette pseudo opposition qui ne brille que par son égoïsme et qui éclatera toujours prématurément, à cause de son nombrilisme de tous instants et de sa mauvaise foi légendaire.

Le « pourquoi Lui et pas Moi ? » qui la caractérise et régit toutes les positions et le leadership vermoulu de cette opposition ressemble fort au circonciseur naturel du cheval: essentiel, il lui est inné; il est en lui !

En effet, un petit recours à l’histoire du Bénin rappelle aisément l’incapacité congénitale des pseudo partis d’Opposition à s’unir autour d’une Vision Partagée, un ferment de vie, un projet de société commun. Leur impossibilité d’envisager une vision consensuelle de l’avenir exempte de tout calcul corporatiste à cause de leurs égos surdimensionnés, tuméfiés par le « pourquoi lui et pas moi » demeure un facteur explicatif important ! L’occulter fera toujours chercher des boucs émissaires ailleurs !

Quand ce chef de Parti pensait l’entretenir grâce aux prébendes escomptées du financement des partis politiques mal compris et fit chou blanc, il coalise d’emblée avec son compère du même acabit et de même infortune, pour une opposition de ventre, prête à vendre père et mère pour des bricoles. Ce n’est pas bien, ça !

L’absence de Vision Partagée fonde ainsi au Bénin l’éclatement des projets de constructions de grands Blocs Politiques, depuis le Renouveau démocratique : Union pour le Bénin du Futur (UBF) qui permit au Président Mathieu Kérékou d’avoir une fin paisible de dernier mandat sans grands chantages d’élus,
l’Union pour la Relève (UPR), l’Union fait la Nation (UN), les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) demeurent des tentatives de regroupements politiques suffisamment forts pour prendre et exercer le pouvoir politique mais qui firent long feu.

À l’inverse, contrairement à l’Union fait la Nation (UN) qui parvint en 2010 à opposer au Président Boni Yayi au pouvoir un seul candidat (Me Adrien Houngbédji) dont on ne voulait pas vraiment, l’Opposition politique béninoise simplement riche de ses divisions internes, étala toujours au grand jour son incapacité à avoir son candidat aux élections présidentielles. La plus fracassante illustration demeure la Présidentielle de 2021 où, ce qui tenait lieu d’opposition politique alla de divagations en digressions, dans une pagaille terrifiante, pour finir dans les chantages politiciens de caniveaux et le terrorisme d’État.

Dès lors, comment prendre au sérieux ces ramassis périodiques d’agitateurs vils de propositions et stériles de projets de sociétés féconds parce que fédérateurs d’énergies positives suffisamment fortes pour conquérir le pouvoir politique ? Je ne vois point !

8- Le Président Patrice TALON qui le dit plusieurs fois, a toujours souhaité une Opposition respectable, parce que : organisée et capable d’une alternance crédible et transparente ! Tenir un Conseil national de parti dans un pays démocratique comme le Bénin n’est donc ni un exploit, ni une innovation !

Soucieux de faire de la démocratie béninoise un modèle pérenne, le Président Patrice TALON n’a de cesse de permettre sa vitalité continuée. Quel intérêt aurait-il donc à saboter l’Opposition si ce n’est se saborder ? Un pur légaliste comme lui ne peut jamais se le permettre !
Sachons donc raison garder et parlons bien, parlons juste, chère opposition !

9- Enfin, on accuse le Président Patrice TALON de tout, même des choses saugrenues et farfelues auxquelles il ne saurait jamais penser. Il travaille pour le Bénin, Lui !
Et travailler pour la Nation Bénin, c’est contribuer à consolider les bases matérielles de notre « Développement, ça y est! » et les racines structurelles de notre démocratie. Il œuvre donc résolument au « Développement, ça y est ! »

C’est ce que J’AI encore pensé !

Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue,
Maître de Conférences en Sociologie du Développement,
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste,
Auteur du livre « Education et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Editions L’Harmattan à Paris

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