Face aux menaces terroristes dans l’Atacora : le ministre de la sécurité publique prend des dispositions

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Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique et des cultes, Alassane Séidou, à la tête d’une forte délégation composée des membres de son cabinet, de certains cadres techniques et centraux de son ministère, a échangé avec les maires, les chefs d’arrondissements et les chefs d’unités de la police républicaine, de l’Atacora, sur des actions de sécurité, notamment la coproduction de la sécurité, pour faire face aux menaces terroristes et autres formes d’insécurité, au Bénin et dans le département de l’Atacora en particulier. C’était ce jeudi 02 décembre à Natitingou.

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D’entrée de cette séance qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale de prise de contact et d’échanges, le ministre Alassane Séidou a rappelé les réformes et les actions entreprises, depuis quelques années par le gouvernement. Il s’agit des réformes pertinentes en ce qui concerne surtout la sécurité des personnes et des biens et la lutte contre le rançonnement et les tracasseries routières. Le ministre Alassane Séidou a rassuré de ce que « Le budget exercice 2022 du ministère de l’intérieur a connu une amélioration pour permettre à la police de disposer encore plus de moyens ». Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique et des cultes dans son intervention a également a également abordé la question, de l’extrémisme violent et les menaces terroristes au Bénin, notamment dans l’Atacora. « Autrefois, dans la guerre classique on se préparait pour affronter l’ennemi en face, mais aujourd’hui, c’est une guerre atypique parce que l’ennemi vie avec nous et c’est là que réside la complexité de cette lutte qui est inévitable », a laissé entendre Alassane Séidou à propos de ce sujet très sensible. « Aujourd’hui c’est la coproduction de la sécurité et je veux que ce message soit entendu par les maires et les chefs d’arrondissements », a insisté le ministre. A l’en croire, au-delà de la pauvreté qui est un terreau du terrorisme, il est important d’éviter la frustration et la stigmatisation au sein des populations. Selon lui, aucun développement, ne saurait être possible sans la sécurité. « Si un étranger vient dans un quartier ou un village pour louer dans une maison le propriétaire de la maison doit informer les autorités locales, savoir ce qu’il fait, il faut être très vigilent à tout, même dans les lieux de culte, la radicalisation dont nous parlons commence par la communication, les prêches, et de la radicalisation on va à l’extrémisme et le terrorisme », a recommandé l’autorité ministérielle tout en exhortant les agents de la police républicaine à plus de sacrifice et les élus locaux, à accentuer la sensibilisation, pour une meilleure coproduction de la sécurité.

Abbas T.

SWEDD

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