Rupture inattendue de contrats de travail dans une institution publique: 50 agents licenciés, l’Arcep-Bénin crée un drame social

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La  »nuit est tombée » sur une certaine catégorie d’agents en situation de travail à l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin). Selon les informations concordantes qui parviennent à notre rédaction, une cinquantaine d’agents viennent d’être livrés aux vicissitudes du chômage.

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L’information plus détaillée révèle que les travailleurs concernés par l’acte de licenciement sont issus de plusieurs catégories. Une source précise que trente-quatre (34) cadres agents de maîtrise et plus d’une dizaine de Conducteurs de véhicules administratifs (Cva) constituent le lot de travailleurs mis à la porte suite à un acte de licenciement pris par la hiérarchie de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin) il y quelques jours. Mais qu’est-ce qui a bien pu motiver la signature d’un acte de licenciement collectif d’agents ayant des charges sociales et familiales au cou ? La question reste une équation incompréhensible pour une source très avisée contactée par la rédaction de votre Journal Le Potentiel. Selon cette source, l’Arcep-Bénin n’a aucun problème financier qui puisse justifier l’acte de licenciement d’un lot aussi lourd d’agents pour des raisons économiques. Pour attester de cette bonne santé économique, notre source rappelle qu’en juin 2021, l’Arcep-Bénin avait accordé une augmentation de salaire à l’ensemble de ses agents. Dans le rang des pères et mères de familles jetés à la rue, ces périodes de fêtes de fin d’année sont un cauchemar. D’autres voix qui s’indignent remettent d’ailleurs en cause la procédure de licenciement qui ne serait pas exempt de tout reproche. Dans ce même sillage, d’autres sources proches du dossier estiment que le rapport d’audit exhibé pour rompre les contrats de travail est resté muet sur les fautes graves imputables à la cinquantaine d’agents licenciés. Au-delà du débat lié au respect ou non des règles procédurales en matière de licenciement, d’autres voix trouvent suspect que certains agents ayant des liens de proximité avec la haute hiérarchie n’aient été licenciés, et ce, malgré les antécédents et autres rapports d’incompétence et d’indiscipline qui pesaient sur eux. Il s’agit, si l’on s’en tient à ces propos, de graves soupçons d’un acte de licenciement abusif et sélectif pris par la haute hiérarchie de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin). Si ces soupçons s’avéraient, dans quel dessein cet acte de licenciement a-t-il été pris ? En attendant de lever le flou autour de ces questions, la cinquantaine d’agents poussés, contre leur gré, au chômage n’auront même pas tous la chance de jouir des indemnités et autres droits de licenciement. Selon une source, la plupart des agents licenciés ont contracté des prêts dans des institutions bancaires de la place. Une fois le licenciement prononcé et rendu irréversible, ces banques sont désormais à l’affût pour mettre la main sur les indemnités de ces agents en contrepartie des prêts. Désormais sans salaire et visiblement privés d’office des indemnités futures, ces agents de l’Arcep-Bénin devront se préparer à s’accommoder de leur nouvelle vie de précarité. Un véritable drame social se dessine donc à l’horizon proche du fait de cet acte de licenciement problématique pris par l’Arcep-Bénin. Déjà, d’autres sources apprennent que le salaire des agents qui sont épargnés par l’acte de licenciement sera réduit pratiquement de moitié. Indignés face à « l’injustice» et pour atténuer les effets de la précarité qui s’annonce en 2022, certains de ces agents négocieraient leur départ, ont rapporté certaines sources. Pourtant, les opérateurs de téléphonie mobile auprès de qui l’Arcep-Bénin tire l’essentiel de ses ressources financières ne sont pas en faillite et mieux ne licencient pas leurs agents. En plus, un troisième opérateur GSM est en train de s’installer. Comment comprendre donc ce licenciement et pour motif économique ?
À l’orée de la nouvelle année 2022, l’Arcep-Bénin se retrouve tristement au-devant de l’actualité avec des agents licenciés en larmes.
Rose .H

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