La date de la tenue des prochaines élections législatives est connue depuis le 24 février 2022. Elles auront lieu le 8 janvier 2023, soit dans moins de 11 mois. Pourtant, c’est le « silence de cimetière » qui continue d’être observé chez les opposants. Aucun parti politique de cette classe n’est véritablement actif sur le terrain.
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Pis, l’épidémie de démission fragilise la Fcbe que dirige le chef de file de l’opposition. Chez les Démocrates, il est observé des réactions virtuelles sans aucun acte concret pour certifier leur dynamisme sur le terrain. Pareil constat dans les autres formations se réclamant de l’opposition.
Seuls les partis de la mouvance sont remarqués sur le terrain. Des séminaires, ateliers de formation, événements festifs, Assemblées de constitution de structures à la base, cérémonies d’échanges de vœux sont régulièrement organisés par les responsables de ces partis. Ainsi, ils réunissent leurs militants pour les préparer à la compétition du 8 janvier 2023.
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Les ténors de l’opposition doivent alors revoir leur formule politique au profit de celle qui les fera siéger au parlement de la 9e mandature. Ils doivent s’adapter aux nouvelles réalités politiques de la Nation pour adopter des stratégies qui conviennent aux enjeux des prochaines législatives.
Mais avant, le chef de file Paul Hounkpè doit prendre ses responsabilités et créer un climat politique favorable pour l’harmonie et l’union entre les formations de l’opposition. Son combat ne doit pas se limiter à son parti politique. Il doit étendre ses forces pour faire face aux défis de toute l’opposition constituée par plusieurs formations et acteurs. Mieux, la charte des partis politiques lui permet de prendre des initiatives pour agir au profit de l’opposition.
Gaëtan .D
