Législatives 2023 : Gilles Gohy appelle à une « salubrité politique »
Patrice Talon a labouré le champ politique béninois jadis herbeux, à la grande joie des citoyens soucieux du développement du Bénin. Et la patrie se métamorphose positivement dans un climat démocratique continuellement renforcé. Le cadre politique devenu sain et favorable au développement tant attendu, mérite donc d’être maintenu propre pour une performance accrue.
Pour ce faire, le socio-politologue Gilles Expédit Gohy convie à un travail de ‘’salubrité politique’’ indispensable avant les législatives de 2023. Car, précise-t-il, le Parlement n’est pas le patrimoine de collectivité ou une rivière clanique pour y étancher une soif népotiste permanente.
Aussi, insiste-t-il que l’Assemblée Nationale n’est pas une denrée de souche dynastique. Pour lui, c’est plutôt une arène où doit totalement prédominer la capillarité sociale qui prône fondamentalement le mérite exempté de tout adjuvant cosmétique ou népotiste.
Pour donc parvenir en 2023 à un Parlement clean avec des députés intègres, l’Universitaire fait retenir que les candidats aux législatives prochaines doivent franchement mériter leurs positionnements respectifs sur les prochaines listes électorales.
Gaëtan D.
(Lire ci-dessous, l’intégralité du décryptage du Professeur)
C’est le militant engagé qui vous parle aujourd’hui !
Les diverses chapelles politiques s’agitent déjà, à tort ou à raison. Les déclarations politiques fusent déjà tous azimuts, les unes fanfaronnantes, les autres inutilement flagorneuses, comme la grenouille qui veut se comparer à la vache !
Chacune y va donc de ses rêves légitimes ou non. Des grimaces auparavant localisées dans des bruits de gorges deviennent, de plus en plus, des borborygmes continûment gênants, à mon grand désarroi.
Des alliances contre-nature se profilent résolument, aux confins des rêves incontestablement archaïques, comme si toute la vie dépend actuellement d’un passage, fût-il éphémère, au Parlement. Les hérésies se bousculent ainsi et me laissent bien songeur !
C’est signe que les Législatives 2023 de grand enjeu dans l’enracinement continu de la démocratie au Bénin, sont déjà là, et bien résolument en préparation !
Les félons revoient déjà l’amélioration de leurs stratégies pour continuer de s’en tirer à bon compte. Les chanceux des Législatives passées, s’agitent encore, escomptant des reconductions népotistes.
Confortablement installés sous l’ombrelle du Baobab, à la limite vautrés dans une autosatisfaction béate de premier parti politique du Bénin, mes Camarades de l’Union Patriotique (UP) commettraient pourtant une lourde erreur d’appréciation en prenant leurs aises sur leurs gonades !
Au moment où les formations politiques adverses rêvent légitimement d’en découdre avec l’UP, elles s’activent bien dans des stratégies idoines, peaufinées hors des manifestations cosmétiques ou décoratives.
Ces manifestations dont nous raffolons parfois à l’Union Progressiste, doivent nécessairement y éviter les certitudes tranquilles et les arrogances outrancières parfois totalement injustifiées car escomptent des garanties népotistes ou despotistes fatales.
Actuellement au Parlement ou non, les candidats aux Législatives 2023 doivent franchement mériter leurs positionnements respectifs sur les prochaines listes électorales. Plus que par le passé, une appréciation objective des velléités doit prévaloir.
L’humilité des uns et l’objectivité des autres doivent fortement prévaloir ici !
Quand on sait qu’on n’a pas été performant/performante, parfaitement brillant/brillante ou simplement méritant/méritante, on doit normalement avoir la décence de céder sa place auparavant imméritée, que l’on ait fait un seul mandat ou non !
Quand on a été réellement la source de dissensions inutiles, le creuset de querelles fragilisantes et déstabilisatrices, le bon sens veut qu’on en tire courageusement les conséquences.
Le Parlement n’est pas un patrimoine de collectivité ou une rivière clanique pour y étancher une soif népotiste permanente.
L’Assemblée nationale n’est pas une denrée de souche dynastique, mais une arène où doit totalement prédominer la capillarité sociale qui prône fondamentalement le mérite exempté de tout adjuvant cosmétique ou népotiste.
Ce travail de salubrité amorcé aux Municipales/Communales passées doit résolument être amélioré, pour être poursuivi à bon escient !
C’est ce que J’AI encore pensé !
Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue.
Universitaire Spécialiste en Genre, Prospective & Développement, Gouvernance & Démocratie.
Maître de Conférences en Sociologie du Développement.
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste.
Auteur, entre autres, du livre « Éducation et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique » en vente à la librairie Notre-Dame de Cotonou et aux Éditions L’Harmattan à Paris.